Transition au Mali : dissentiment insoluble sur les délais

A cette étape des pourparlers entre les émissaires de la Cedeao et le gouvernement de la Transition, il n’y a pas eu d’accord à ce jour en vue du rétablissement de l’ordre constitutionnel. Dans le but de trouver un accomodement, le gouvernement d’Assimi Goita et ses hôtes du jour n’ont pas jusque-là trouvé de solution de sortie de crise.

Jean-Claude Kassi Brou, en sa qualité de Président de la Commission de la Cedeao et l’ex-Président nigérian Goodluck Jonathan, médiateur, ont réaffirmé « la solidarité constante » de l’instance ouest-africaine avec le Mali et son peuple. Dans les dispositions de « lever progressivement » les sanctions, la Cedeao, par la voix de ses envoyés, réitère « son engagement à faciliter un accord pour la restauration de l’ordre constitutionnel ».

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Prenant acte du rejet par les émissaires de la Cedeao du délai de 24 mois « incompressible » pour la Transition, Bamako a tenu à déplorer « cette absence de compromis à ce stade pour une transition dont l’objectif est de poser les jalons de la refondation du Mali, puis de mettre en place un nouvel ordre constitutionnel ».

D’ailleurs, les autorités de la Transition rappellent : « Manifestement, la Cedeao n’a toujours pas suffisamment pris en compte la complexité des enjeux auxquels le Mali est confronté et les aspirations profondes de son peuple déterminé à prendre son destin en main ». Au finish, les deux camps sont favorables à la poursuite des négociations.

 

Moussa

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