Lettre ouverte de Mamadou Ibra KANE, dans laquelle le Président du CDEPS répond à Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, après l’audience accordée à la CJRS (Convention des Jeunes Reporters du SÉNÉGAL).

Tout en sollicitant une oreille attentive auprès du Chef de l’État, à l’idée d’instaurer une politique de soutien à la presse, le CDEPS sollicite écoute auprès de l’aimable Bienveillance de S.E.M Diomaye, pour instaurer une politique de soutien à la Presse, comparable aux mesures déjà en place pour d’autres secteurs stratégiques comme l’Agriculture ou le Tourisme. En l’espèce, ce soutien pourrait inclure des avantages fiscaux, des exonérations de taxes, un accès et des facilitations aux financements.

Donc, de l’avis de Mamadou Ibra KANE, la Presse sénégalaise, après avoir largement contribué aux alternances politiques, fait face à une crise économique structurelle exacerbée par la pandémie à la COVID-19 et la guerre en Ukraine. De nombreuses entreprises de Presse sont aujourd’hui en quasi-faillite, incapables d’honorer leurs engagements envers leurs travailleurs, Institutions sociales & médicales et fournisseurs.

Malencontreusement, cette situation menace la survie d’une Presse républicaine, libre et indépendante, ce qui est crucial pour la démocratie, la liberté de la Presse et le développement socio-économique du SÉNÉGAL. La précarité des médias met en danger la stabilité politique et la voix du SÉNÉGAL sur la Scène internationale.

À en croire le président du CDEPS, la Presse est un secteur stratégique et névralgique, tout comme l’Agriculture ou l’Éducation nationale. Elle joue un rôle crucial dans l’information des citoyens, la vulgarisation des Politiques publiques, et la promotion de la transparence. Par conséquent, une Presse affaiblie pourrait conduire à une instabilité similaire à celle observée dans certains pays voisins.