Ziguinchor / Lancement campagne de Yaw avec Ousmane Sonko : «Le Sénégal est trop petit pour mes ambitions»

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 Les responsables de la coalition Yaw ont battu le rappel des troupes, avec des militants et sympathisants venus de toute la région de Ziguinchor, voire de la Casamance naturelle.

«Yaw est une coalition qui est partie pour durer et l’histoire retiendra que le premier meeting national de Yaw, s’est tenu dans la région, département et commune de Ziguin­chor, et au quartier Lyndiane, et a mobilisé militants et sympathisants de la région de Ziguinchor et de la Casa­mance», s’est réjoui le président de Pastef. Ousmane Sonko n’a pas manqué de louer l’engagement de tous les leaders de ladite coalition. Des hommes et femmes exceptionnels à tous points de vue et mus, dit-il, par le sens du sacrifice.

Tous ont à leur tour, remercié le président de Pastef par rapport à ses ambitions et son programme ; des programmes de Yaw qui constituent, de l’avis de Khalifa Sall, une vraie rupture dans la gouvernance locale et démocratique. L’an­cien maire de Dakar qui, à l’instar des autres leaders de Yaw, a invité les Casamançais à ne pas se laisser divertir par le débat instauré par leurs adversaires politiques, sur la monnaie locale.

D’ailleurs, pour le candidat de Yaw à Ziguinchor, jamais un programme sur une élection locale n’a suscité autant de débats au Sénégal. Et le programme «Burock» n’est pas spécifiquement un programme pour la Casamance, a-t-il dit, mais un programme national et même international. Et ce sont 99% des Sénégalais qui, souligne-t-il, apprécient ce programme. D’ailleurs, à ceux qui critiquent son programme, Ousmane Sonko se veut formel : «Est-ce qu’ils ont présenté aux Ziguinchorois, Casa­mançais, leur programme ? Certains d’entre eux, qui ont géré la mairie et le Conseil départemental pendant 12 ans, doivent d’abord faire leur bilan avant de présenter leur programme»

Et pour le patriote en chef, ses adversaires sont entrés dans un débat qu’ils ne maîtrisent pas ; car ignorant que la politique est en train de changer à une vitesse grand V au Sénégal, et que les nullards, poursuit-il, n’ont plus leur place dans la politique au Sénégal.

Ousmane Sa par ailleurs, fustigé avec la dernière énergie, la stigmatisation dont lui et les Casamançais sont victimes, note-t-il, de la part de ses adversaires politiques. «Si c’est Khalifa Sall qui avait parlé d’une monnaie locale à Dakar, tout ce débat n’aurait pas eu lieu ; et c’est parce que c’est Ousmane Sonko qui a parlé d’une monnaie complémentaire, qu’on veut diaboliser les Casamançais ; sachant que sur le plan technique, scientifique et des idées, ils ne peuvent pas «compétir»», martèle-t-il. Avant de prévenir : «Je suis un produit du Sénégal et de l’Afrique ; et si je dois diriger le Sénégal et que cela ne dépendait que de moi, le pays s’appellerait Fédération de l’Afrique de l’Ouest, qui va englober tout l’espace de la Cedeao, avec 6 millions de Km2, 400 millions d’habitants, avec des ressources naturelles et un grand marché. Je n’ai pas besoin de diriger un quartier, ni une région, et le Sénégal est très petit pour la matérialisation de mes ambitions.»

Revenant à nouveau sur les raisons de sa candidature à Ziguinchor, Ousmane Sonko a indiqué que tout homme politique doit avoir une base chez soi. «Et c’est pourquoi je suis candidat, avec un programme qui a un volet municipal et un volet territorial. Et je vous exhorte à ne pas rater cette occasion avec ce programme qui, si on le réalise dans un délai de trois et non de cinq ans, va pousser des gens à venir voir ce qui se passe en Casamance», a-t-il lancé à ses partisans. Il a ajouté à leur intention : «Vous avez le meilleur programme et vous avez la meilleure équipe. Et j’appelle la Casamance à ne pas laisser passer cette opportunité et à se départir des autres arguments fallacieux. Et voter un candidat de Macky Sall, c’est trahir, car il a son titre foncier dans le Fouta.» A l’endroit des autres candidats à la mairie de Ziguinchor, Ousmane Sonko souligne : «Qu’ils sachent qu’on ne boxe pas dans la même catégorie, c’est leur père Macky Sall qui est mon adversaire ; seulement, je les respecte et ils doivent me respecter.

NKN

 

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