Cheikh Yérim Seck a fait face à la presse ce jour, pour faire le point sur la sortie de son ouvrage intitulé « Macky Sall face à l’histoire, passage sous scanner d’un pouvoir africain ». Un livre qui lui a valu beaucoup de critiques. Il a contre–attaqué ce samedi.

« Je voulais, après la parution du Tome 1 de mon livre, regagner mon trou pour me plonger dans la rédaction du Tome 2. Mais un tissu de  mensonges et de falsifications sciemment tissé, m’en a empêché. » C’est là, la phrase par laquelle Cheikh Yérim Seck a entamé sa conférence de presse de ce samedi. Exercice durant laquelle le journaliste s’est employé à porter la réplique aux nombreuses critiques qui ont accompagné la sortie de son ouvrage.

Le journaliste parle de « fake news, fabriqués par une redoutable machine de désinformation » qui ont inquiété ses « amis et proches au Sénégal et à l’étranger ». Mais, Cheikh Yérim Seck assure “qu’il ne se passe rien de tout le scénario catastrophe qui a été présenté.“

Cependant il informe que depuis la publication du livre, la Gendarmerie nationale a placé son domicile, sa famille et sa personne  sous protection. « Et je n’ai rien demandé. L’Etat a pris ses responsabilités après avoir découvert des manœuvres pour s’attaquer aux miens et à moi-même. »

Le journaliste se dit, cependant, nullement ébranlé. Il refuse, dit-il, de se plier à la dictature de la pensée unique : « Nous vivons actuellement, dans ce pays, sous une dictature de la pensée. Mais moi, Cheikh Yérim Seck j’ai décidé de ne pas me soumettre. »

Côté vente, « Macky Sall face à l’histoire a battu tous les records dans le genre de l’essai politique », se réjouit Cheikh Yérim Seck. Il renseigne que plusieurs  milliers d’exemplaires ont été écoulés en dépit du « sabotage commercial » qui a consisté, pour un quidam identifié à Paris, à balancer sur le net la version Pdf de l’ouvrage.

Il a déclaré que les recettes des ventes de ce livre seront destinées à une œuvre caritative.