Plus d’un mois après le coup d’État du 26 Juillet, la République du Niger reste sous la menace d’une intervention militaire brandie par la CEDEAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest), pour rétablir, dans “ses Fonctions“, le Président déchu BAZOUM Mohamed.

En effet, Omar Alieu TOURAY – président de la Commission de la CEDEAO – a participé hier, jeudi 31 Août, à Tolède – Espagne – à une réunion des ministres des Affaires Étrangères de l’UE (Union européenne) au cours de laquelle a été évoqué le coup d’État au Niger et d’éventuelles sanctions que prépare l’Union européenne à l’encontre des nouvelles autorités nigériennes, qui ont militairement pris le pouvoir le 26 Juillet dernier.

« C’est pourquoi nous estimons qu’il est important de venir en Espagne pour parler à nos partenaires de l’Union européenne, afin qu’ils comprennent ce que nous faisons et qu’ils nous apportent le soutien qu’ils sont en mesure de nous donner », a d’emblée dit le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu TOURAY.

Pour rappel, plus d’un mois après le coup d’État du 26 Juillet, le Niger reste sous la menace d’une intervention militaire brandie par la CEDEAO pour rétablir le Chef d’État renversé, BAZOUM Mohamed.

En gros, l’Organisation régionale a imposé de lourdes sanctions au pays, pour faire abdiquer les putschistes entre autres : la « fermeture des frontières », la « suspension des transactions commerciales » et le « gel des avoirs à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest ».

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