Alors que des pays appellent à une résolution pacifique de la crise qui couve dangereusement dans la République du Niger, à Niamey, l’idée d’un recrutement de volontaires gagne du terrain.

En effet, trois semaines après l’arrivée d’une Junte militaire aux affaires, l’École fonctionne alors que les habitants de la Capitale nigérienne vaquent à leurs occupations. Seule incertitude : l’intervention militaire éventuelle de la CEDEAO !

« Nous nous moquons de la CEDEAO. La CEDEAO a été taillée sur mesure pour les présidents en place. Et nous n’en avons pas besoin. Que la CEDEAO intervienne ou pas, le Niger est prêt à toutes les options. Nous sommes prêts ! Quelle que soit la décision de la CEDEAO, nous sommes prêts », a assuré Omar AMADOU, habitant de Niamey !

Ainsi, face à la menace de la CEDEAO, les habitants de Niamey appellent au recrutement massif de volontaires. Des dizaines de milliers d’hommes qui apporteraient un soutien multiforme à l’Armée. L’initiative semble faire recette.

« Mes enfants et moi aimons ces soldats, et j’invite les jeunes à rejoindre l’Armée pour développer notre pays, nos villages. Je fais des bénédictions pour ces soldats », a raconté Amadou HAWA, habitant de Niamey.

Pour l’heure, la voie du dialogue et de la diplomatie avec le régime militaire au pouvoir à Niamey semble néanmoins privilégiée. Même si la CEDEAO organise jeudi une réunion militaire ouest-africaine cruciale qui doit se pencher sur les modalités d’une possible intervention armée.

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