Un chauffeur de taxi Yango agresse une famille aux Maristes avant de disparaitre avec 5 téléphone
Ils ont été nombreux, les usagers qui se sont réjouis de l’arrivée de la compagnie Yango avec son application qui leur permet de trouver un taxi à partir de chez eux. Mais ce jeudi 24 août 2023, la dame Maïmouna Thiam a eu une mésaventure avec un des chauffeurs de ce système de transport 2.0.
Pour la petite histoire, la dame en question et sa famille ont été agressées par le chauffeur Yango qui les a conduites à la Cité de Hann Maristes. Un sac et 5 téléphones dont 3 de marque IPhone ont été emportés. Jointe par la rédaction de SeneNews, Maïmouna Thiam a raconté la scène.
« Nous avons quitté l’hôpital Idrissa Pouye de grand Yoff (Ctéo) pour les Maristes. Comme la société accepte des rajouts arrêts, j’ai demandé au chauffeur taxi de Yango de faire un tour à la Cité de Soprim. A ma grande surprise il m’a demandé si nous sommes habitués à faire des rajouts arrêts et je lui ai répondu que je le fais souvent. Le chauffeur m’a dit que certains conducteurs de Yango n’acceptent pas cela. Je lui ai répondu que cette option se trouve sur la plateforme et je le fais souvent », a expliqué Maïmouna Thiam
Après cette discussion le chauffeur est devenu radical sur le trajet vers les Maristes. Il décide de suivre son itinéraire pour déposer la famille chez eux. Malgré l’intervention de cette dernière pour indiquer sa maison au chauffeur de taxi, le gars n’a pas daigné s’arrêter.
« Une fois au niveau des Maristes, je lui ai indiqué le chemin de ma maison. Mais le chauffeur a refusé de nous écouter. Il nous a répondu qu’il va suivre l’itinéraire indiqué par l’application. Il a pris une autre route alors que ma maison se trouve derrière. Quand il m’a ensuite demandé de descendre dans un coin, je lui ai clairement dit que si je descendais, je ne lui paierai pas l’argent dû. J’ai refusé de sortir de la voiture ainsi que mon fils car il faisait 21 H. Il a par la suite pris le téléphone iPhone de mon enfant car ils se disputaient. Mon fils était assis devant la voiture. Quand je suis sortie de la voiture pour lui demander de remettre le téléphone, j’ai laissé mon téléphone IPhone et trois téléphones dont un IPhone du malade dans le sac. Il s’agit de mon frère qui a été évacué en urgence à l’hôpital Idrissa Pouye de grand Yoff. Quand le chauffeur m’a vu descendre de la voiture pour venir calmer mon fils, il a démarré la voiture. Je me suis retrouvée par terre après. Un des conducteurs de taxi Yango était témoin des faits ainsi que les gens qui étaient à côté », a-t-elle raconté.
Maïmouna Thiam, après avoir regagné sa demeure, utilise un autre téléphone pour raconter la scène à la personne sur le bout du fil de la société Yango. Cette dernière lui conseille de faire une déposition au niveau de la police pour retrouver le coupable. Car la société peut retracer le chauffeur, mais les renseignements ne peuvent être fournis qu’à la police.
« Ensuite j’ai appelé la direction de Yango pour signaler le cas. La personne qui était à la réception m’a informé qu’à partir de la dernière commande et le numéro on peut localiser le chauffeur. Ensuite elle m’a informé qu’elle a des informations sur la voiture. Depuis ce matin nous sommes en train de faire des recherches sur le conducteur car les papiers de mon frère qui est malheureusement mort se trouve dans ce sac.
Tout ce que nous pouvons dire sur le chauffeur c’est que c’est un gars de teint noir et élancé. Mais aussi après la commande, mon fils a vu le nom de Ibrahima sur l’application comme le nom du chauffeur », a ajouté Maïmouna.
C’est après leur mésaventure avec le chauffeur de Yango que la dame a appelé au niveau de la réception de l’hôpital pour prendre des nouvelles de son frère interné aux urgences. Après des heures d’attente, une personne l’informa que le patient vient de perdre la vie. Mais aussi l’hôpital a essayé de joindre la famille par le biais du contact enregistré. Sauf que c’est ce téléphone qui vient de disparaitre avec le chauffeur de Yango ainsi que les documents de son frère décédé quelques heures après son admission dans cette structure.