La menace du Premier ministre Ousmane Sonko de faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG) ailleurs qu’à l’Assemblée nationale a suscité une réaction critique du député Thierno Alassane Sall (TAS). Qui conseille à Sonko de se rapprocher de l’Assemblée nationale pour trouver une solution à cette « crise factice » plutôt que de lancer des ultimatums.

Thierno Alassane Sall a exprimé sa déception face aux débats actuels, affirmant qu’après l’alternance, les Sénégalais s’attendaient à ce que les discussions portent sur des solutions aux problèmes majeurs tels que les institutions en difficulté, le chômage des jeunes, la corruption généralisée, et la dégradation de l’éducation.

Au lieu de cela, poursuit le Président du parti de la République des Valeurs, le débat tourne autour de la DPG, avec Sonko menaçant de faire sa déclaration dans un lieu comme le marché Sandaga, si cela lui plaît.

M. Sall souligne que Sonko, en tant que Premier ministre, est constitutionnellement tenu de s’adresser à l’Assemblée nationale.

Il suggère que Sonko serait mieux inspiré de chercher à résoudre cette crise en collaboration avec l’Assemblée plutôt que de créer des tensions inutiles.

L’intégralité de son poste

“Après l’alternance, on était en droit d’espérer discuter solutions à nos institutions à terre, au chômage écrasant la jeunesse, à la corruption généralisée, ou encore à l’éducation de nos enfants en déliquescence. Au lieu de cela, on débat sur le débat, et le Premier ministre menace d’aller faire sa déclaration de politique générale au marché Sandaga si cela lui plaît. Plutôt que de lancer un ultimatum à l’Assemblée nationale, à qui il est tenu de par la Constitution de s’adresser, Ousmane Sonko serait mieux inspiré de se rapprocher de cette institution et de trouver une solution à cette “crise factice” “.