N’eut été le professionnalisme de sa garde rapprochée, il allait  y avoir mort d’homme, soutient Ousmane Sonko. Voilà ce qui s’est passé, selon lui : « ‘’ C’est 15minutes après le début de la rencontre qu’on a commencé à entendre un brouhaha qui montait d’en bas et l’un  des éléments de ma sécurité est monté me dire qu’il y a des éléments de Doudou ka qui sont venus pour dire qu’ils vont déloger la réunion parce qu’il ne serait pas question que je puisse venir tenir une réunion dans le fief de Doudou Ka et en face de son domicile familial. Alors, pour vous dire vrai, j’ai crue à une blague dans un premier temps et nous avons continué tranquillement la réunion. Mais au fur et à mesure la clameur continuaient à s’agglutiner et mon chauffeur m’a dit que lui-même (Doudou ka) est venu avec sa 4×4 a débarqué avec des nervis avant de partir. Nous avons continué la réunion, nous avons fermé les vitres puisqu’on était au quatrième ca  permettait de continuer la réunion. Et on est venu nous signaler qu’il y a un des garçons de la jeunesse patriotique (JPS) qui a été poignardé au cou et qu’il perdait beaucoup de sang. J’ai demandé à ce qu’il soit immédiatement amen » vers l’hôpital le plus proche pour bénéficiers des premiers soins. Mais ils avaient même quadrillé le quartier, ils avaient bloqué la sortie en y garant un véhicule. Après ça s’en sont suivis d’autres cas de blessures, deux ou trois autres et toujours et toujours de notre côté, des blessures par arme blanches particulièrement. Nos hôtes de l’Unacois ont appelé le commissaire, la police en tout cas devant moi pour signaler la situation qui se déroulait et entre temps cet appel et la fin de la réunion, il s’est passé plus d’une heure de temps. C’est pourquoi je déplore l’attitude de la police nationale parce que cette police refuse d’être une police professionnelle. Aujourd’hui, Guy Marius Sagna est injustement arrêté parce que  simplement il a dénoncé le comportement de nos forces de défense et de sécurité qui doivent être là pour assurer la sécurité des citoyens sénégalais quel que soit leur bord politique. Mais nous avons remarqué que nous avons une police partisane. Et je dis ce qui s’est passé hier, n’eut été le professionnalisme et le sang- froid de garde rapprochée qui s’est organisée pour dégager la voie pour nous permettre de sortir, il aurait pu y avoir des morts  d’hommes, parce que, comme je l’ai dit, nous avons suffisamment ce qu’il faut pour riposter et régler ce genre de situation ». Le leader du Pastef a toutefois tenu à préciser que ses accusations ne s’adressent pas aux agents de la police pris individuellement mais plutôt à leurs chefs de qui émanent les ordres