Provenant surtout des plantations de caféiers arrosées en République de Guinée, un pays de l’Afrique subsaharienne, le “café TOUBA“ est de loin l’excitant le plus consommé dans le quotidien des Sénégalais.

Dans l’ambiance d’un petit-déjeuner ou dans la confraternité d’une petite collation, s’il y en a qui préfèrent du kinkéliba, alors que certains optent pour du thé vert de Chine au moment où d’autres n’ont d’yeux que pour un bol de lait, des tasses de “café TOUBA“ sont bues quotidiennement par du peuple devenu intensément accro. Que ce soit en matinée, dans la mi–journée ou en soirée, il n’y a pas une heure de la journée dans laquelle du “café TOUBA“ n’est pas servi au Sénégal.

L’ incontournable “café TOUBA“ dans le consommer sénégalais

Partout au Sénégal, le “café TOUBA“ se vend bien. Ainsi, dans la capitale du Mouridisme, dans les grandes artères de la capitale métropolitaine, aux coins de rue, voire au fin fond du Sénégal oriental, il y en a des Sénégalaises et Sénégalais qui, de façon indubitable, ne se privent jamais de déguster leurs tasses journalières de “café TOUBA“. C’est tellement vrai que le nombre des vendeuses et vendeurs de ce liquide brunâtre ne cesse d’accroître au fil des années. Pour ainsi dire que c’est forcément un commerce qui nourrit du peuple. Depuis belle lurette, le “café TOUBA“ est devenu un excitant incontournable dans les habitudes sénégalaises.

Instantanément, garçons, filles, jeunes et vieux s’intéressent à la dégustation du liquide magique. De même, un détour du côté des gargotes, une descente sur les terrasses de cafétérias périurbaines, voire une apostrophe des vendeurs à la sauvette permettront de mesurer tout le degré de dépendance de pas mal de nos compatriotes au “café TOUBA“. Pour la petite histoire, rares sont aujourd’hui les familles établies à TOUBA qui n’en préparent pas en quantité suffisante pour les deux doses du matin et de l’après–midi. Ainsi, “termousses“ et cafetières servent pas mal de maisonnées, dans une humeur familiale tout aussi empreinte de cordialité que maculée d’amabilités. Des chants religieux, aux festivités familiales, voire les veillées studieuses ou professionnelles, pas mal de tasses de “café TOUBA“ en rajoutent du tonus à des amateurs qui ont fini d’en faire leur excitant préféré, leur boisson incontournable.

De quoi le “café TOUBA“ est fait pour être si goulûment apprécié ?

Deux tonifiants composants essentiels au “café TOUBA“

Bien chaude et à l’envoûtant parfum qui en subjugue plus d’un, le “café TOUBA“ apporte plein d’énergie et de bonne humeur à ses amateurs. En effet, dès le déclenchement de l’alarme du réveille-matin, bien avant même de s’empiffrer de nourriture, il est souvent très vite fait de songer à la dégustation d’une tasse de “café TOUBA“. Ainsi, s’il y a de cela quelques années, c’était le café soluble qui avait la primeur dans les habitudes sénégalaises, le “café TOUBA“ a présentement pris le meilleur du petit-déjeuner à l’après-dîner.

Voici les composants tout aussi tonifiants que relaxants du “café TOUBA“ !

Poudre de café : Cultivé, cueilli en Guinée Conakry, commercialisé partout au Sénégal et dans l’Hexagone, la noix de café passe par différentes étapes pour devenir de la poudre de café. C’est ainsi que si des ménagères torréfient et moulent à coups de pilon les grains, pour avoir la poudre brunâtre, d’autres se procurent de sachets déjà emballés par des entrepreneurs artisanaux localement assez connus.

Boutons de giroflier : Réputé détenir des vertus stimulatrices et ayant un effet avantageux sur la vue et la qualité de la circulation sanguine, bref sur la santé, le bouton de giroflier est quasiment indispensable dans le filtrage du café. Ainsi, filtré à l’eau bouillante, le “café TOUBA“ dégage une odeur ensorcelante qui fait inévitablement daigner à essayer quelques gorgées.

Sucre : Une cuiller à café voire 3 ou 4 morceaux de sucre, la tasse de “café TOUBA“ se sucre à volonté. Certes, il y en a qui daignent déguster, sans sucre, le café soluble qui se vend à la boutique, mais en notre connaissance, nous n’en connaissons pas une personne qui déguste du “café TOUBA“ sans y mettre du sucre.

Même si, par souci d’une plus grande rentabilité, il y en a qui rajoutent du mil ou du riz avant de moudre le café, d’autres vendeurs, beaucoup plus honnêtes, servent des tasses au parfum exquis et qui enchantent d’une suave exhalaison de boutons de giroflier.