Revue de Presse : Le procès “SONKO/M. Mbaye NIANG“ et le processus électoral, en Unes

Le procès en appel pour “diffamation“ opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko, les recommandations de la Société civile pour une élection présidentielle apaisée, la révision des listes électorales sont au menu des quotidiens reçus, mercredi à l’Agence de Presse sénégalaise.

 

Selon L’As, « le destin de Sonko est devant la Cour d’appel (…) ».

En politique, Sud Quotidien note que la Société civile formule 8 recommandations prioritaires pour la tenue d’une élection présidentielle « sereine et apaisée ». Ces recommandations portent, entre autres, sur le dialogue politique, la résolution de la déchéance électorale, la traçabilité des cartes d’électeurs, le découplage de la carte nationale d’identité & de la carte d’électeur, la réforme du parrainage…

WalfQuotidien rapporte que le COSCE (Collectif des organisations de la Société civile pour les élections) « veut définir des règles équitables du jeu électoral, pour tous les acteurs politiques en vue de l’élection présidentielle de Février 2024 ».

En conférence de presse, mardi, les animateurs de cette plateforme ont affirmé que « c’est la condition pour un scrutin calme », souligne Walf.

Le quotidien Enquête aborde la question du troisième mandat au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar et titre « Alliés sous tension ».

« Les alliés ont décidé, pour le moment, de ne pas trancher la question du troisième mandat. A l’AFP, le malaise s’est installé et les velléités de sécession sont de plus en plus audibles. Idrissa Seck est à l’affût pour ramasser les restes, à défaut de la caution du président (…) », écrit le journal.

Le Témoin s’intéresse à la révision des listes électorales et affiche, en Une : « Me Wade remobilise, Pastef dénonce ! »

« (…) ce samedi, Me Abdoulaye Wade a reçu la Commission nationale de suivi des opérations de révision des listes électorales du PDS, pour leur montrer la voie à suivre : une manière de doper ses troupes. Au même moment, le Pastef dénonce des manigances du pouvoir pour empêcher les Sénégalais (…) de s’inscrire massivement sur les listes électorales », rapporte Le Quotidien.

 Libération annonce que la Cour d’appel de Dakar enrôle l’affaire Mame Mbaye Niang Vs Ousmane Sonko, le 17 Avril. Le journal écrit que « les choses sont allées très vite après le verdict rendu en première Instance ».

« Les choses s’accélèrent dans le dossier en “diffamation“ opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko », selon le quotidien “Bës Bi–Le Jour“, relevant qu’après le verdict du 30 Mars dernier, qui a condamné le leadeur de Pastef à 2 mois de prison avec sursis et 200.000.000 de francs CFA en guise de dommages et intérêts, le dossier sera jugé en appel le lundi 17 Avril 2023.

« Le Procureur de la République, tout comme le plaignant Mame Mbaye Niang, avaient interjeté appel. Un procès à gros enjeu, puisque si la peine est corsée, la candidature du leadeur de Pastef à la Présidentielle de 2024 pourrait être irrecevable », écrit la publication.

« Verdict d’apaisement ou intime conviction du juge. Quoi qu’il en soit, l’affaire opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko (….) est loin de connaître son épilogue, puisque la date de leur procès en appel est encore programmée le lundi 17 Avril », écrit le journal Le Quotidien.

Vox Populi parle de « procès en appel fast-tract », deux semaines seulement après le jugement en première Instance.

Commentant cette « cadence accélérée » de Dame Justice, un avocat d’Ousmane Sonko déclare dans le journal que « l’objectif final est de se conformer au calendrier électoral ».

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