La Presse du jour s’est penchée sur la rentrée scolaire, sur des sujets économiques et aux candidatures à la Présidentielle du 25 Février prochain.

“Le Quotidien“ a posé « l’équation du déficit d’enseignants. »

« L’enclavement [de certaines zones de la carte scolaire] et le déficit d’enseignants constituent la plus grosse préoccupation des responsables éducatifs », a–t–il été observé, en donnant l’exemple du département de Goudiry (Est).

“WalfQuotidien“ a constaté qu’il y a eu « une rentrée scolaire à plusieurs vitesses », la région de Ziguinchor (Sud) étant confrontée au déficit d’enseignants, les vacances étant prolongées dans certaines écoles du département de Podor (Nord). D’ailleurs, il s’y ajoute « la polémique sur les frais d’inscription des élèves », a–t–on pu lire dans le même journal.

“Sud Quotidien“ a vu « une rentrée scolaire à géométrie variable ».

Ainsi, il a signalé « une présence timide des élèves dans certaines écoles. »

« Le déficit d’enseignants plombe la rentrée scolaire à Matam », a constaté “Sud Quotidien“.

« À Fatick, les élèves se font encore désirer […] Dans certaines écoles, le constat est général : les élèves ne sont pas au rendez-vous », a rapporté “Le Soleil“, qui a signalé « une présence massive des acteurs de l’Éducation dans les écoles de la région de Thiès (Ouest). »

“Vox Populi“ a annoncé le lancement d’ “ une pétition contre la SENELEC “, la Société nationale d’Électricité.

Les signataires de la pétition, qui décident de la déposer à la Direction Générale de la SENELEC et à la Médiature de la République, réclament « une tarification transparente de l’Électricité ».

“ Réparer la machine budgétaire “

« L’État a décidé de réparer [sa] machine budgétaire avec une partie de son budget de 7.003,6 milliards de francs CFA prévu pour l’année 2024 », si l’on en croit aux infos distillées dans les colonnes de “Le Soleil“.

En ce qui concerne les impôts, les pouvoirs publics vont s’atteler à “ la réactivation de la Brigade de contrôle mixte contre les mauvais payeurs “, a renchéri le journal.

“L’As“ a évoqué les assurances données par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha BÂ.

« La dette du SÉNÉGAL est soutenable et le secteur bancaire est plus que solide », a rapporté “L’As“ en citant M. BÂ, lequel a tenu à rassurer tout le monde, lors d’une réunion du Conseil national du Crédit.

« Le SÉNÉGAL continue à bénéficier de la confiance de ses partenaires », a noté “Libération“, qui tient ces propos du ministre des Finances et du Budget.

L’oignon est devenu “une filière à problèmes“, selon “Source A“.

« En moyenne, durant les six premiers mois de l’année 2023, les prix de l’oignon local et de l’oignon importé ont respectivement augmenté de 44,5 % et 54,9 % », a–t–on pu lire dans le même journal.

Entre 25 et 30 % des récoltes d’oignon sénégalaises pourrissent, faute d’infrastructures de stockage, selon “Source A“, qui a instamment signalé une hausse de 400 à 1.300 francs CFA du Kg d’oignon en Juillet dernier.

« Des députés de Benno dans la besace d’Aly Ngouille N’DIAYE », a titré Kritik’, ajoutant que “le dissident“ de la coalition Benno Bokk Yaakaar a choisi ce samedi pour faire sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle.

« Tout n’est pas mauvais dans cette explosion de candidatures ! »

« Bon nombre de ceux qui sont allés retirer les fiches [de collecte de parrainages] se fichent du qu’en-dira-t-on. Sans illusion, ils savent qu’ils n’ont pas de destin national », a commenté “Bès–Bi Le Jour“, concernant la pléthore de candidats à l’élection présidentielle.

Il a affirmé que « tout n’est pas mauvais dans cette explosion de candidatures qui finiront pour la plupart en mésaventure. »

« La Présidentielle s’annonce encore plus jeune et moins politicienne », a fait observer “EnQuête“.

« Toutefois..., a–t–il ajouté…, « aux côtés de ces jeunes loups aux dents longues, il faudra également compter sur de vieux-jeunes comme Khalifa SALL et Idrissa SECK. »

« Tous, sauf l’ancien maire de Thiès, qui en est à sa quatrième tentative, seront candidats pour la première fois, s’ils arrivent à passer le cap des parrainages », a signalé “EnQuête“.

« Il y aura forcément un second tour. Il y a une grande inconnue », a affirmé El Hadji Mamadou DIAO, dit “Mame Boye“ DIAO, un “ dissident de Benno Bokk Yaakaar et prétendant au mandat présidentiel “.

“Sud Quotidien“ a, pour sa part, relayé les “inquiétudes“ du Forum civil, une organisation indépendante, qui a dénoncé « les nombreuses arrestations et les pertes en vies humaines survenues au SÉNÉGAL au cours de cette année. »