Revue de presse : Candidatures à la Présidentielle et le cas Juan BRANCO barrent les Unes de ce mercredi !

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L’expulsion du Sénégal de Juan Branco – avocat franco-espagnol membre du pool d’avocats d’Ousmane Sonko – et les candidatures à la Présidentielle du 25 Février 2024, sont au menu des quotidiens du jour. 

 

« Le Coordonnateur des assises de la gauche […] reste persuadé que les forces, qui incarnent son camp idéologique, ne peuvent pas être inactives lors de la prochaine élection présidentielle », a noté le journal.

« Mais, le risque est grand de ne pas voir son rêve se réaliser, du fait que certains gauchistes membres de Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle) ne changeront pas leur position pour rien au monde », a signalé “Le Quotidien“.

Il fait allusion à la décision de certains leadeurs de partis politiques de la gauche sénégalaise, dont Moustapha Niasse, de laisser Macky Sall choisir un candidat pour eux.

“Sud Quotidien“ s’est intéressé aux candidatures de Khalifa Sall et de Karim Wade.

« Karim Wade et Khalifa sont–ils au bout de leurs peines, avec la révision du Code électoral qui les remet dans la course […] du 25 Février 2024. Deux juristes interrogés […] soutiennent qu’ils sont obligés de faire profil bas s’ils ne paient pas les amendes », a–t–on lu dans le journal.

« Payer [les amendes] signifierait qu’ils acceptent implicitement leur culpabilité de détournement de deniers publics », a renchéri tout de même “Sud Quotidien“ !

Les députés ont adopté une modification du Code électoral, permettant à certaines personnes privées de leurs droits civiques en raison d’une condamnation judiciaire, de se présenter à l’élection présidentielle. MM. Sall et Wade sont considérés comme les principaux bénéficiaires de cette modification du Code électoral.

Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, doit payer 1,8 milliard de francs CFA. Karim Wade, lui, doit s’acquitter du paiement d’une amende de 136 milliards de francs CFA.

 

Un “jeu de cache-cache“…

« Macky Sall coule son dauphin », a titré “Kritik’ “, ajoutant toutefois ceci :

« Le Chef de l’État n’ayant plus de marge de manœuvre, c’est son PM (Premier ministre) qui risque de sauver la face du camp présidentiel avec énormément de retard. »

La personnalité que Macky Sall est appelé à choisir n’aura « que six mois, pour se mettre dans la peau d’un candidat favori », a poursuivi “Kritik’ “.

« Le jeu de cache-cache », a écrit “EnQuête“ qui, en parlant de Macky Sall, a instamment posé la question suivante :

« Veut–il attendre le dernier moment, pour mettre tout le monde devant le fait accompli ? »

« Une recherche utopique de l’unanimité au sein de la majorité », a commenté “EnQuête“, révélant qu’une « charte des candidats » à la “ candidature de Benno Bokk Yaakaar a été fortement remise en cause “ par certains prétendants.

“L’Observateur“ a évoqué « les intenses tractations » au sein de la majorité présidentielle, en vue du choix de son candidat.

Mansour Faye, ministre des Transports terrestres et maire de Saint–Louis (Nord), et Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, cherchent « à réunir tout le monde autour d’un acte d’honneur sur l’acceptation du choix du Président Macky Sall. »

Il ressort des informations du journal que « la médiation de M. Faye » s’est heurté à une certaine intransigeance du camp d’Abdoulaye Daouda Diallo, président du Conseil Économique, Social & Environnemental.

Chez M. Diallo et ses partisans, « des ambitions son réaffirmées, même si on dit faire confiance au président [de BBY] dans la désignation du candidat », a signalé “L’Observateur“.

 

« Pas de regret, encore moins de désolation… »

« Candidature de Benno à la présidentielle : la galaxie Amadou Bâ monte en puissance », a écrit “WalfQuotidien“.

Selon ledit journal, « Amadou Bâ bénéficie du soutien d’une importante partie des militants des partis de BBY vivant à l’étranger, lesquels estiment qu’ il est le seul “, au sein de Benno Bokk Yaakaar, “ à pouvoir unir le pays et assurer la poursuite des politiques publiques “. »

« Le Président Macky Sall […] fait toujours durer le suspense, jetant l’incertitude dans ses rangs et poussant les candidatures à se multiplier », a rapporté “Le Quotidien“.

“Bès–Bi, Le Jour“ a évoqué les « conditions inhumaines » dans lesquelles vivent les détenus à Dakar. Il cite l’avocat Juan Branco, qui a été expulsé du Sénégal après un emprisonnement de 2 jours.

« J’ai dormi aux côtés de corps torturés. Ils portaient les traces de lourdes tortures. Il y a des cicatrices et des violences policières. J’ai vu aussi des corps traversés par des balles », a relaté Me Branco – au cours de sa conf de presse en France –.

Il a promis de travailler à la « libération des détenus politiques » qu’il a rencontrés en prison, selon “EnQuête“.

En outre, ledit journal a ainsi signalé que « c’est un Juan Branco, qui a déjà saisi la Cour Pénale internationale et une juridiction française de violations des Droits de L’Homme au Sénégal, qui a séjourné dans une prison sénégalaise. »

« Pas deregret“, encore moins dedésolationpour Me Branco, c’est plutôtde la moquerie très mal placée“, qui ne laissera pas indemne l’image de la Justice sénégalaise », s’est indigné “Kritik’ “.

« Yewwi Askan Wi implore Ousmane Sonko d’arrêter sa grève de la faim », a–t–on pu lire dans “Le Soleil“.

« Une quinzaine de militants de la Société civile et [des] leadeurs politiques ont signé une tribune, dans laquelle ils expriment leur préoccupation pour la santé du leadeur de Pastef toujours admis aux urgences, à l’Hôpital Principal de Dakar », a rapporté “L’As“.

“EnQuête“ a, pour sa part, signalé que, « contrairement à certaines informations qui circulent, le leadeur de Pastef […] n’a pas arrêté sa grève de la faim », ce qui est l’origine de la tribune l’invitant à s’alimenter.

« L’état de santé d’Ousmane Sonko inquiète ses avocats », en a informé “Libération“ !

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