« Un enseignant bien formé, c’est au moins une année de formation initial ».Mais ce schéma de formation retenu par le ministère de l’Education laisse quelques-uns perplexes .Ces enseignants  seront-ils suffisamment outillées pour dispenser des cours après une telle formation ? Selon  cheikh MBOW le Directeur exécutif de la Cosydep  (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique). Cheikh Mbow est d’avis qu’a situation exceptionnelle, dispositif exceptionnelle. «C’est d’abord une situation exceptionnelle, donc il y’aura forcément un dispositif exceptionnel, ça ne peut pas être fait comme à l’ accoutumée. Plus radical Abdoulaye Ndoye,  secrétaire générale du Cusems, estime qu’il s’agit simplement de bricolage. « Pendant plusieurs années, les gens se sont battus pour la formation des professeurs contractuels , vacataires…Mais là, on revient zéro ,parce que en un mois ,ce n’est pas, mais du bricolage ;ce n’est pas sérieux », soutient-il. Selon lui on a faussé l’affaire dès le départ , c’est-à-dire à partir du recrutement .Mais le directeur de la formation et de la communication du ministère de l’Education  nationale , Mouhamadou Moustapha Diagne affirme que le recrutement a été fait sur la base de critères précis et transparents ,avec le bac comme minimum requis . « Je ne vois pas comment on aurait pu faire du favoritisme ou du recrutement politique.