Dr Babacar Diop, Maire de Thiès, n’a pas dérogé à la règle.

En ce qui le concerne, il s’est prononcé sur les 100 jours de pouvoir passés par le Président Diomaye à la Présidence de la République du Sénégal.

En effet, le leadeur du parti des Forces Démocratiques du Sénégal (FDS/Les Guélewaars) et Maire de la Ville de Thiès a, dans un entretien  accordé au journal L’Observateur, donné son point de vue sur les 100 jours de Présidence de Son Excellence Diomaye, la relation entre ce dernier et son Premier Ministre, mais aussi le lien que lui, Maire de la Ville de Thiès, entretient avec Monsieur le Président de la République.

Ainsi, la tête d’affiche des FDS/Guélewaars pense qu’il est très tôt pour dresser un bilan du régime, même si des efforts significatifs sont notés comme la bonne gouvernance, la réduction du coût de la vie et la lutte contre la corruption.

À ce titre, Dr Babacar Diop a ajouté que « le Président Diomaye comprend que la lutte contre la corruption ne peut être effective, que si elle est conduite de manière impartiale et transparente, sans instrumentalisation politique ».

De son avis, « les audits et les contrôles sont des outils essentiels pour assurer la transparence et l’intégrité des Institutions politiques ».

Mais également, Dr Babacar Diop a abordé la relation entre M. le Premier Ministre, Ousmane Sonko, et le Président Diomaye.

Sur ce, il a confié ce qui suit :

« On ne peut jamais faire l’ombre d’un Chef de l’État, ce n’est pas possible. Le 31 Décembre, c’est le Président que le Peuple écoute, le 04 Avril, fête de l’Indépendance, quand il y a crise, c’est vers le Président que le Peuple se tourne ».

De son côté, le débat sur un supposé ombrage du Premier Ministre, dans sa relation avec Monsieur le Président de la République, Son Excellence Diomaye, ne saurait exister.

Pour lui, « le plus important est que chacun comprenne ses responsabilités ! »

Abordant sa relation avec le Chef de l’État, qu’il a soutenu lors de la dernière Présidentielle, Dr Babacar Diop révèle qu’ « elle n’est pas déterminée par des postes, parce qu’avant la sortie de Diomaye en prison, il m’a fait appeler et nous avons échangé sur le Sénégal, la crise que rencontre la démocratie, ainsi que les reformes politiques, économiques et sociales à mener ».

Grosso modo, pour l’édile de Thiès, « il n’a jamais question de poste, mais de valeurs politiques, de dignité, de respect, de souverainisme et de patriotisme ».