Prix des carburants : les tarifs devraient encore augmenter, à quoi s’attendre ces prochaines semaines ?

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Alors que la guerre en Ukraine a fait flamber un peu plus le prix du baril de pétrole, qui a dépassé les 100 dollars, les répercussions en sont tangibles. Les tarifs à la pompe, déjà particulièrement haut, devraient rester très élevés.

C’est fait. Dans certaines stations en France , le carburant a franchi la barre symbolique des deux euros le litre. Une hausse exceptionnelle et continue depuis plusieurs semaines, aggravée par la situation en Ukraine, qui semble partie pour s’installer, selon différentes analyses.

En effet, jeudi 24 février, le baril de Brent a dépassé les 100 dollars. Pour se donner une idée, BFM rappelle que depuis le 1er décembre, son cours a connu une hausse de 56 %. Depuis de nombreuses semaines, les prix, rapportés chaque lundi par le ministère de la Transition écologique, sont très hauts. Ainsi, lundi 21 février, c’est la barre symbolique d’1,70 euros le litre de gazole qui a été franchie.

Pourquoi les prix ne risquent pas de baisser ?

Si l’on s’en fie au cours du pétrole, la baisse ne semble pas se profiler avant encore un bon moment, puisque les prix à la pompe reflètent le cours du baril d’il y a environ 45 jours, explique BFM. Entre il y a un mois et demi et aujourd’hui, le prix du baril a bondi d’environ 20 %, ce qui ne présage donc rien de bon dans l’absolu.

Comme l’explique La Dépêche dans un article consacré à la répartition du prix dans un litre de carburant, le pétrole ne représente que 30 % en moyenne du prix. Plus précisément, 31 % du prix d’un litre de sans-plomb 95 et 33 % du prix d’un litre de gazole, selon l’Union française des industries pétrolières.

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Quid de la hausse en elle-même ?

Olivier Gantois, patron de l’union française des industries pétrolières a été interrogé par le Parisien sur la question. “Si jamais le baril reste à ce niveau-là pendant au moins une semaine, ce qui est probable puisque le conflit va certainement durer, le prix à la pompe augmenterait de deux ou trois centimes par rapport à aujourd’hui“, explique-t-il.

Autre risque, celui d’un embargo sur le pétrole russe, qui pourrait faire s’envoler les prix. Pour que le carburant coûte en moyenne deux euros, il faudrait que le baril atteigne les 135 dollars, projette le Parisien.

Quant à la hausse de 20 % évoquée plus haut, qui correspond à celle observée entre il y a 45 jours et aujourd’hui, elle pourrait provoquer une hausse d’environ 10 centimes au total, progressive donc au cours des semaines à venir.

NKN

 

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