Le mouvement SNP (SÉNÉGAL Notre Priorité) a tenu à alerter au plus vite l’opinion nationale et internationale concernant ce qu’il nomme une traque systématique de sa coordonnatrice.

En effet, la traque irait jusqu’à poursuivre,  lors de ses différents déplacements, Yolande CAMARA – femme activiste assez présente sur les plateaux télé et réseaux sociaux –, mais également le mouvement SNP dit avoir eu les échos d’une éventuelle mise aux arrêts de cette dernière.

« Le régime du Président sortant Macky SALL est toujours dans sa logique de rafle et de musellement des lanceurs d’alerte. Le Président Macky SALL et son Gouvernement seront tenus pour responsables de tout ce qui lui arrivera », a, via communiqué, alerté hier, dimanche 03 Décembre, la Coordination du mouvement SÉNÉGAL Notre Priorité.

Mme CAMARA, dit-on, se bat corps et âme pour un SÉNÉGAL de Justice, de paix, de démocratie et de souveraineté.

Déjà, pour rappel, pas plus tard que vendredi dernier, le président de la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, l’Honorable Rémi NGOY-LUMBU, en mission au SÉNÉGAL les 29 et 30 Novembre, a terminé par un plaidoyer en faveur des défenseurs des Droits humains et des lanceurs d’alerte.

Le Niger, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina Faso et la République Démocratique du Congo ont déjà adopté de telles lois inspirées de la déclaration des Nations-Unies sur les défenseurs des Droits humains de 1998.

Par ailleurs, « la Commission africaine encourage l’adoption de ces lois par ses États-membres », a, pour sa part, rappelé le Directeur exécutif de la Section d’Amnesty International (AI) SÉNÉGAL.