Le 12 juin dernier, Salma s’est rendue au commissariat central de Rufisque pour déposer une plainte contre son mari pour coup et blessures volontaires portés à son encontre et ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 10jours. Formulant ses récriminations, elle avait déclaré subir des maltraitances répétitives venant de son mari et de sa belle famille. Munie d’un Itt, elle avait notifié au policiers que son mari venait encore de la battre et lui avait causé des égratignures à l’avant-bras et des douleurs persistantes au front. Suite à sa plainte, son mari Ousmane Faye a été interpellé. A cette période, des négociations avaient été entamées entre les 2 familles et l’affaire a été mise en standby. Mais au cours du mois de septembre, le dossier a été réactivé, au grand dam de Ousmane Faye, encore une fois appréhendé puis placé sous mandat de dépôt. L’affaire a été enrôlée hier jeudi, par le tribunal des flagrants délits de Dakar. A la barre à côté de sa femme, Ousmane a nié l’avoir frappée. Sur l’origine de leur différend, il explique avoir, au courant de juin,commandé un bon couscous que sa femme lui a refusé, sous prétexte qu’elle n’avait pas tout les ingrédients nécessaires pour concocter le plat. Pour lui faciliter la tâche, il lui a demandé de préparer du couscous à la sauce poisson. Mais sa femme lui a fait savoir qu’elle et sa fille n’aiment pas cette sauce. Prenant sur lui, il a lâché prise. Trois (3) jours après, sa maman a préparé un grande quantité de Couscous et leur en a offert un part, avant d’ensacher le reste et le conserver au frigo. Après avoir fini de manger leur part, Salma continuer de se servir de celle de la maman gardée au frigo sans l’en aviser. Leurs relations étant heurtées, sa belle-mère est venue s’en plaindre à lui. Alors, trouvant sa femme réchauffant le couscous dans la cuisine, il lui a fait des remarques sur ses écarts de conduite, mais Salma l’a attaqué en proférant des insultes. Face à son mutisme, elle a tenté de l’étrangler. « Je ne l’ai pas frappée. Je me suis simplement défait de son emprise », s’est-il dédouané, avant de rappeler: « Ce même- jour, elle s’est disputée avec ma mère à cause du couscous et a menacé de la tuer. Ma mère avait déposé une plainte, avant de désister suite aux médiations. Mais dès que ma mère à retiré sa plainte, ma femme a enchaîné par la sienne », a t-il expliquè. Selon le prévenu, depuis qu’elle a déménagé dans la maison familiale, elle ne cesse de le provoquer pour dissoudre le mariage. Il accuse ainsi sa femme de prendre des contraceptions pour 5ans . Faux, dit Salma, selon qui, son mari n’est pas à son coup d’essai, il a l’habitude de la battre. « Ce jour-là , influencé, il m’a encore battue pour histoire de couscous devant sa mère qui n’a daigner lever le petit doigt », a rétorqué la partie civile. Pourtant, selon La défense, elle n’a aucune blessure apparente à part les égratignures. La robe noire a ainsi plaidé pour le renvoi des fins de poursuite. Mais convaincu de la culpabilité du prévenu, le procureur de la République a requis une application de la loi. Rendant son délibéré, le tribunal l’a condamné à 15 jours de ferme.