Pas directement investi pour les Législatives, Khalifa Ababacar Sall, l’ancien maire de la capitale sénégalaise, condamné puis gracié dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance, fait agir les autres. En effet, l’hiérarque socialiste trouve l’occasion, par ces investitures, de se redonner une vie politique. Déloyauté, entente démonique, machinations surréalistes, celui qui avait maille à partir avec la justice , il y a de cela plus de cinq ans, devenu inéligible, ne compte que sur sa popularité, voire son influence, pour s’imposer au sein d’une opposition en armée mexicaine.

Bloqué dans son élan de briguer la magistrature suprême par la Caisse d’avance, dans laquelle son avenir politique semble plus que jamais hypothéqué par des faits à lui reprochés et ayant trait à des containers de riz et de mil, l’ancien maire de Dakar ne s’est pas pour autant donné pour mort.

Entre conseils critiques, manipulations tous azimuts et avis intéressés pour se venger du régime en place, l’on aurait comme l’impression de voir un ancien maire jusqu’ici emprisonné pour faits répréhensibles qui l’empêchent de se refaire une « santé » politique. Notons que si certains le voient comme un revanchard, au moment où d’autres le taxent de rancunier, Khalifa Ababacar Sall a toute l’énergie pour une plongée en apnée, mais toujours est-il que l’ancien édile de la capitale sénégalaise n’a pas toutes les cartes en main.

Désormais, il ne reste plus à la référence politique, ténor et grand-frère, qu’à tirer les ficelles. Telle une aubaine, l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, ne peut manquer à ce rendez-vous pour marquer son grand retour sur le plan politique, après le poids affiché lors des Locales.
D’ici les échéances, le schéma prévu dépend du résultat des élections législatives et l’éventualité d’une présidentielle pour réétudier son cas juridique, mais aussi et surtout insérer son profil dans le cercle restreint des potentiels successeurs du Président Macky Sall.