« Le Gouvernement nigérien a réuni à ce jour » les « preuves pour poursuivre devant les instances nationales et internationales compétentes le Président déchu et ses complices locaux et étrangers, pour “ haute trahison et atteinte à la Sûreté intérieure et extérieure “ du Niger », a déclaré le Colonel-major Amadou ABDRAMANE – un des membres du régime –, dans un communiqué lu à la télévision nationale.
Dans la lancée, le Gouvernement a appuyé ses accusations sur des « échanges » de M. BAZOUM avec des « nationaux », des « Chefs d’Etat étrangers », et des « responsables d’Organisations internationales ».
De même, concernant le Président déchu, le régime a appelé à « s’interroger sur la sincérité de sa prétention à soutenir qu’il est séquestré, alors même que les militaires n’ont jamais investi sa résidence présidentielle et qu’il dispose encore de tous les moyens de communication. »
D’ailleurs, les militaires assurent que « M. BAZOUM reçoit régulièrement la visite de son médecin. »
En outre, « après cette visite, le médecin n’a soulevé aucun problème quant à l’état de santé du Président déchu et des membres de sa famille », ont–ils renchéri.