L’enseignant–chercheur en Droit public, qui est en poste à l’UCAD (Université Cheikh Anta DIOP de Dakar), Mouhamadou Ngouda M’BOUP est catégorique sur la question de la liberté de la presse : « On ne peut reprocher aux journalistes de révéler des affaires au nom de l’Intérêt général et de la Transparence dans la Gestion des affaires publiques inscrite dès le Préambule de la Constitution ».

De l’avis de Mouhamadou Ngouda M’BOUP, l’État de droit n’est pas l’État de police encore moins l’État légal. « En montrant ce que cachent les Gouvernements, les journalistes donnent un visage à notre liberté. La presse est l’œil permettant aux citoyens de voir et réclamer contre les représentants. Affaiblir l’œil, c’est rendre les citoyens aveugles et la Démocratie », invoque le constitutionnaliste.

A en croire l’enseignant–chercheur en Droit public à l’UCAD, l’étendue de la liberté de la presse ne peut et ne saurait dépendre de la volonté d’un Gouvernement.