Ça y est ! Les rideaux sont tombés sur les élections législatives du 31 juillet 2022.   Les citoyens attendent tranquillement les résultats provisoires qui seront prononcés incessamment par la commission nationale de recensement des votes.

A la surprise générale, la coalition YAW qui se targuait d’une grande victoire dès la sortie des premières tendances, s’est finalement fendue d’un communiqué sur fond de menaces à peine voilées.

Ce document produit par Ousmane Sonko et ses alliés est à rebours des opinions émises par les missions d’observation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine (UA). Ces dernières qui ne sont d’aucune obédience politique ont adressé de vives félicitations aux autorités sénégalaises, pour le bon déroulement des élections au Sénégal.

« Nous félicitions les autorités sénégalaises pour le bon déroulement du scrutin, son caractère paisible et la transparence que nous avons observée », a soutenu le chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, lors d’une conférence de presse.

C’est dire tout simplement qu’en dépit des accusations fallacieuses d’une certaine opposition contre une administration républicaine, le monde chante encore la vitalité de notre démocratie.

Revenant sur le communiqué de la coalition YAW, on sent à mille lieux, des velléités de porter le discrédit sur des résultats non encore officiels, en pointant encore un doigt accusateur contre l’administration, sans produire un seul début de preuve. YAW se contente d’un procès d’intention pour certainement préparer l’opinion à une éventuelle défaite.

Pourtant, c’est cette même administration qui a organisé les élections locales qui ont permis à Ousmane Sonko, Ahmeth Aidara et tant d’autres leaders de l’opposition, de battre des candidats du régime et de devenir des maires.

Aujourd’hui encore, « YEWWI » a encore gagné avec des scores fleuves à Dakar et Ziguinchor. Son allié « WALLU » règne encore à Mbacké. Rien de plus normal pour l’opposition ! Toutefois, quand Benno Bokk Yakaar rafle Podor, Matam, Fatick, Ranérou, Kanel, Tamba, ce n’est pas normal, il y’a forcément fraude.

Cette logique prétentieuse qui consiste à dire que « C’est moi ou rien » est une atteinte grave à l’esprit républicain qu’il faut bannir pour que notre pays continue d’être une vitrine de la démocratie africaine.

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