Le Real Madrid éliminé !
Après avoir éliminé le FC Barcelone en huitièmes de finale de la Coupe du Roi, l’Athletic Bilbao a réussi l’exploit d’éliminer le Real Madrid en quart de finale de la compétition. En zone mixte après l’élimination du Real Madrid en Coupe du Roi à Bilbao, Carlo Ancelotti, visiblement déçu, a tenu à dédramatiser.
Le Real Madrid éliminé de la Coupe du Roi
Comme le Paris Saint-Germain, éliminé en huitièmes de finale de Coupe de France aux tirs au but par Nice lundi (0-0, 5-6 t.a.b.), le Real Madrid a été éliminé de la coupe nationale espagnole jeudi sur la pelouse de Bilbao, qui aura l’occasion de rallier une troisième finale consécutive, après ses déroutes en finale des éditions 2020 et 2021.
A douze jours de leur choc contre le PSG en huitièmes de finale de Ligue des champions, les Madrilènes, privés de Karim Benzema et dominés tout au long du match, ont cédé à la 89e minute sur une frappe du gauche d’Alex Berenguer quand le Real commençait à peine à surnager.
Isco a bien eu un ballon d’égalisation dans le temps additionnel, bien trouvé par Eduardo Camavinga, mais sa frappe trop croisée n’a pas accroché le cadre… et c’est bien Bilbao qui a tenu sa revanche de la finale de la Supercoupe d’Espagne.
En l’absence de Karim Benzema, toujours en délicatesse avec sa cuisse gauche et préservé en vue de l’affiche face au PSG dans douze jours, les Madrilènes ont eu les pires difficultés du monde à se montrer dangereux, et sont restés retranchés dans leur camp une grande partie de la rencontre, à essuyer les vagues d’attaques basques.
Brésiliens à la peine
Alors que le bus des Merengues a été pris à partie par des supporters basques avant le coup d’envoi (une vitre latérale du bus a même été brisée après avoir été ciblée par un projectile), les Madrilènes ne sont jamais vraiment entrés dans la partie.
Et les Brésiliens Rodrygo et Vinicius, qui venait de rentrer d’un match contre l’Équateur moins de 48 heures plus tôt en Amérique du Sud, n’ont pas été à la hauteur pour pallier l’absence de l’avant-centre international français. Il a été remplacé à la 63e minute par Isco, cèdant sa place la bouche grande ouverte, éreinté.
Côté Bilbao, aussi, la partie a laissé des marques : Nico Williams, le jeune prodige basque, a quitté la pelouse à la 43e minute en larmes, réconforté par son grand-frère Iñaki, après s’être blessé à l’arrière de la cuisse droite au bout d’une course en contre-attaque.
Mais ce sont bien les Basques, qui avaient déjà éliminé le Barça au tour précédent en 8es de finale, spécialistes de la compétition (ils l’ont gagnée 24 fois en 41 finales, soit 5 sacres de plus que le Real) qui peuvent continuer de croire en leur rêve: ils tenteront d’accrocher un premier sacre en Coupe du Roi depuis 1984. Le Real Madrid, lui, n’a plus gagné la compétition depuis 2014.
Dans l’autre quart de finale du soir, le Betis Séville a étrillé la Real Sociedad 4-0 grâce à un doublé de Juanmi (12e, 57e), un pénalty de l’ancien basque Willian José (83e) et un ultime but d’Aitor Ruibal (87e). L’unique but marqué par la Real Sociedad (Adnan Januzaj, 39e) a été annulé après visionnage vidéo.
Ancelotti : « Je ne pense pas que cette défaite aura des conséquences »
Les Madrilènes, privés de Karim Benzema et dominés tout au long du match, ont cédé à la 89e minute sur une frappe du gauche d’Alex Berenguer quand le Real commençait à peine à surnager.
En zone mixte après l’élimination de son équipe, Carlo Ancelotti s’est relevé les manches pour dédramatiser. « Ça fait mal. On doit gagner dans toutes les compétitions. Mais nous avons gagné la Supercoupe et il nous reste deux compétitions dans lesquelles nous sommes bien placés. Je ne pense pas que cette défaite aura des conséquences. Elle nous rend plus fort. On savait que c’était un match compliqué. On avait des absences », a-t-il assuré.
Alors que Vinicius, Rodrygo et Casemiro venaient de renter d’un match contre l’Équateur moins de 48 heures plus tôt en Amérique du Sud, le coach merengue a préféré les titulariser au détriment d’Hazard, Bale, Jovic ou encore Camavinga, restés à Madrid lors de la trêve internationale.
« J’ai fait sortir Toni Kroos et Vinicius à cause de la fatigue. J’étais en train de réfléchir aux changements pour les prolongations. Je n’ai pas eu le temps de faire entrer d’autres joueurs… Je n’ai rien de plus à dire. Pourquoi ne pas parler de Ceballos ou Vallejo. Ils ne sont pas que trois joueurs (Jovic, Hazard, Bale). J’ai pris des décisions qui n’ont pas impliqué ces joueurs. Vous devez vous montrer honnête et parler des autres joueurs qui n’ont pas joué non plus et ils sont au même niveau », a expliqué Carlo Ancelotti.