Le président sud-africain Cyril Ramaphosa dénonce un «apartheid sanitaire»

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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a dénoncé jeudi à Abidjan toute forme d’apartheid sanitaire dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, en particulier son variant Omicron initialement détecté par son pays qui est depuis en partie isolé du reste du monde.

« -Bien que nous respections le droit de chaque pays à prendre des mesures pour protéger sa population, la coopération mondiale et durable dont nous avons besoin pour venir à bout de la pandémie nécessite que nous soyons guidés par la science. __L’Afrique du Sud est « fermement opposée à toute forme d’apartheid sanitaire dans la lutte contre la pandémie _a dit Cyril Ramaphosa à l’issue d’une rencontre avec son homologue ivoirien Alassane Ouattara.

Le président Ramaphosa a affirmé être avec son homologue ivoirien préoccupé que l’Afrique et le reste du monde en développement continue à se battre (contre la pandémie) en ayant un accès limité aux vaccins si nécessaires pour sauver des vies.

« regrettable, injuste et contraire à la science » l’interdiction de voyager en Afrique du Sud et en Afrique australe imposée par un grand nombre de pays, les appelant à revoir d’urgence leur position et une gifle à l’expertise et l’excellence africaines puisque ce sont nos propres scientifiques qui ont les premiers détecté le variant Omicron.

Cyril Ramaphosa a tenu à remercier Alassane Ouattara d’avoir fait preuve de solidarité en permettant que dans ces circonstances, sa visite d’Etat en Côte d’Ivoire – la première d’un président sud-africain depuis l’établissement de relations diplomatiques entre les deux pays en 1992 – puisse se tenir.

La variant Omicron a pour l’instant été signalé dans quatre pays africains (Afrique du Sud, Ghana, Nigeria, Botswana).

RSA Avec AFP

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