S’agit–il d’un tremblement de terre à Keur Mbaye Fall ? En effet, un auxiliaire de Police a été appréhendé pour “viols et attouchements sexuels présumés“ sur deux de ses nièces N.A.N (10 ans) et L.B (13 ans).

A l’origine de l’ébruitement de la rocambolesque affaire, c’est son épouse qui a tout déclenché, après l’avoir surpris en train de soulever la jupe de L.B. Ainsi, elle a ainsi témoigné :

« J’avais demandé à L.B de ranger les ustensiles dans la cuisine car, je devais aller à la boutique. A mon retour, j’ai été sidérée par la scène que j’ai vue dans la même cuisine. Quand j’étais à la hauteur de la porte, j’ai vu distinctement mon mari M S soulever la jupe de L.B et introduire sa main à l’intérieur de son sexe. J’étais tétanisée ! Quand mon mari s’est rendu compte de ma présence, il a voulu venir vers moi mais je l’ai congédié ».

Dans la foulée, la dame a renchéri, en ces termes : « Par la suite, je suis allée voir ma grande–sœur, la mère de L. pour lui demander de l’amener en consultation. Auparavant, L. nous a racontés tout ».

En outre, Mme Sané, folle de stupeur, a balancé à propos de son mari :

« Plus tard, mon époux a essayé de se justifier, en disant qu’il ne savait pas pourquoi il agissait de la sorte ».

Des allégations confirmées par L.B,  non sans révéler aux policiers chargés de l’enquête :

« Au-delà des attouchements, mon oncle m’a forcée, à plusieurs reprises, à avoir des rapports sexuels avec lui… »

En gros, l’enquête a permis de découvrir que N.A.N – l’autre nièce, qui vivait dans la même concession située à Keur Mbaye Fall – aurait aussi subi les assauts “éhontés“ de M S.

« A plusieurs reprises, mon oncle a introduit sa main dans ma culotte. J’avais peur de le dénoncer car, comme avec L.B, il menaçait de me tuer », a  de témoigné la deuxième victime M S., repris par “Libération“.

Alpagué, le mis en cause a partiellement reconnu les faits.

« Nous ( L.B et lui) avons eu des rapports sexuels a deux reprises », a–t–il avoué, tout de go. Cependant, concernant le cas N.A.N, l’auxiliaire de Police a juré n’avoir jamais touché à la fillette de 10 ans.