(Investissements en 2024) – Classement des pays africains les plus attractifs : Le SÉNÉGAL figure en bonne place

Le rapport mondial sur les investissements de 2024, par la Conférence des Nations-Unies, souligne une baisse de 02 % des investissements directs étrangers (IDE) à 1,3 billion de dollars en 2023, exacerbée par le ralentissement économique et les tensions géopolitiques.

Ainsi donc, en excluant les fluctuations significatives dans certaines Économies européennes, cette baisse dépasse 10 %. Particulièrement, la réduction des financements de projets a touché les secteurs liés aux ODD (Objectifs de Développement durable), notamment l’Agroalimentaire et l’Eau, entravant les efforts pour atteindre l’Agenda 2030.

Facilitation des affaires et solutions numériques

Quant au rapport, il met en avant que la facilitation des affaires et les solutions numériques peuvent pallier le faible niveau d’investissement, en créant un environnement transparent et simplifié. Pour ce qui est de la croissance des services en ligne et des portails d’information, elle soutient le Développement numérique, bénéficiant particulièrement aux Nations en développement. Les investissements ne concernent pas uniquement les flux de capitaux, mais aussi le potentiel humain et la gestion environnementale.

Les IDE en Afrique

En 2023, les flux d’IDE en Afrique ont diminué de 03 % pour atteindre 53 milliards de dollars. Les annonces de projets greenfield comprenaient des méga projets tels qu’un projet d’hydrogène vert en Mauritanie. La baisse des financements internationaux de projets a réduit le nombre de transactions d’un quart et la valeur de moitié.

– Afrique du Nord : les IDE ont diminué de 12 %, passant de 15 à 13 milliards de dollars.

Afrique de l’Ouest : une légère baisse de 1 %, les IDE passant à 13 milliards de dollars.

– Afrique centrale : une diminution de 17 %, de 7 à 6 milliards de dollars.

– Afrique de l’Est : une baisse de 03 %, de 12 à 11 milliards de dollars.

– Afrique australe : une augmentation de 22 %, de 7 à 9 milliards de dollars.

Facilitation des investissements et gouvernance numérique

Le rapport souligne la nécessité de promouvoir les investissements par la création d’un environnement transparent et simplifié grâce aux outils numériques. Depuis 2016, les fenêtres uniques en ligne dans les pays en développement sont passées de 13 à 67, et les portails d’information pour l’enregistrement des entreprises ont augmenté de 82 à 124.

D’ailleurs, une approche « bottom-up » de la Gouvernance numérique, en commençant par des services commerciaux de base et en élargissant progressivement la couverture à davantage d’Institutions, permettrait de capturer les Économies d’échelle et d’étendre les avantages à toutes les entreprises.

Le SÉNÉGAL classé 8ème en Afrique, a pris des initiatives significatives pour améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux, notamment par la mise en œuvre de projets numériques. Le développement des portails d’information a permis de faciliter les démarches administratives pour les entreprises, créant ainsi un environnement plus favorable aux investissements. En dépit des défis économiques mondiaux, le SÉNÉGAL continue de renforcer ses infrastructures numériques afin d’attirer davantage d’investissements directs étrangers (IDE) et de promouvoir un climat des affaires plus attractif. Pour rappel, ces efforts visent à soutenir la croissance économique et à faciliter la réalisation des objectifs de développement durable.

Classement des pays africains en matière de facilitation des investissements et de Gouvernement numérique

– Afrique du Sud : Augmentation des IDE de 22 %, passant de 7 à 9 milliards de dollars.

– Kenya : Développement des portails d’information pour les affaires.

– Nigeria : Maintien des IDE stables à 13 milliards de dollars.

– Égypte : Réduction des IDE mais initiatives numériques en cours.

– Maroc : Mise en place de portails d’information et de services numériques pour les entreprises.

– Ghana : Développement des infrastructures numériques pour faciliter les investissements.

– Éthiopie : Maintien des IDE, avec un accent sur les projets d’infrastructure et les services numériques.

– SÉNÉGAL : Mise en œuvre de projets numériques, dans l’optique d’améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux.

– Côte d’Ivoire : Développement des portails d’information, pour faciliter les affaires.

– Tunisie : Réduction des IDE, mais initiatives numériques pour améliorer l’environnement des affaires.

– Rwanda : Forte croissance des initiatives numériques, pour faciliter les investissements.

– Ouganda : Amélioration des services numériques au bénéfice des entreprises.

– Zambie : Augmentation des IDE, grâce à des projets d’infrastructure et de services numériques.

– Angola : Efforts pour attirer les IDE, avec des initiatives numériques et des projets d’infrastructure.

– Botswana : Mise en œuvre de projets numériques, pour améliorer l’environnement des affaires.

– Tanzanie : Développement des infrastructures numériques, pour faciliter les investissements.

– Mozambique : Projets numériques pour améliorer la facilitation des affaires.

– Zimbabwe : Développement des services en ligne, à l’idée d’améliorer l’environnement des affaires.

– Namibie : Mise en place de portails d’information pour les entreprises.

– Burkina Faso : Développement des services numériques, à l’idée de faciliter les investissements.