Grosse de 7 semaines : Elle a osé une IVG, seulement pour aller en France
Entre son projet de voyage et sa grossesse, Oumou AÏDARA a vite fait le choix : s’agit–il de la bonne option ?
Âgée de 25 ans, la jeune dame – qui ne voulait nullement que son voyage en France capote – a, avec le compérage de son amant Saliou DIOP, interrompu volontairement sa grossesse de sept (7) semaines. Dans la lancée, c’est hier, jeudi 26 Octobre, qu’ils faisaient face aux juges du Tribunal des flagrants délits de Dakar.
Pour ne pas compromettre son voyage en terres hexagonales, Oumou AÏDARA a petitement tablé sur une IVG (Interruption volontaire de grossesse). Toutefois, il convient de ne pas perdre de vue que même si son acte odieux a abouti, il n’est pas pour autant resté impuni.
En effet, après avoir fait vainement le tour des pharmacies dakaroises pour s’approprier le médicament nécessaire et se faire avorter, la demoiselle s’est rabattue sur le marché noir “Keur Seugn-Bi“ et a finalement obtenu la substance destructrice.
Notons qu’après avoir pris le comprimé, elle a failli y passer tout simplement, dans la mesure où elle baignait dans une mare de sang. Immédiatement après, le sinistre a été découvert par sa copine qui a du plus vite possible alerté les secours. Hospitalisée dans une clinique pendant quelques jours, elle a été remise aux autorités judiciaires, dès sa sortie.
Plus tard, soit hier, jeudi 26 Octobre, par-devers les juges du Tribunal des flagrants délits de Dakar, elle a reconnu les faits, avouant sans ambages qu’elle était enceinte de 7 semaines.
« Pour ne pas compromettre mon voyage, j’ai décidé d’avorter. J’ai ainsi informé mon petit ami Saliou DIOP, qui était d’accord avec moi », a-t-elle osé impartir à l’intention des juges.
« D’ailleurs, à propos de Saliou DIOP..., a-t-il été rapporté dans les colonnes du journal “EnQuête“…, « il faisait également face aux juges pour “ complicité d’interruption de grossesse “. Ce restaurateur marié reconnaît entretenir une relation extraconjugale avec la prévenue ».
D’ailleurs, à l’idée d’évoquer sa part de responsabilité dans cette affaire, M. DIOP a directement affirmé ceci :
« Quand je suis allé à la pharmacie, on m’a dit qu’ “ on vendait ce médicament sur ordonnance “. Lorsqu’elle m’a envoyé ça, je lui ai demandé d’aller à la pharmacie, mais elle m’a dit qu’il se vendait sur ordonnance. Mon coursier m’a aussi confié que cela ne se vendait que sur ordonnance à la pharmacie. C’est à “Keur Seugn-Bi“ qu’on s’est procuré ce médicament ».
À la suite du Parquet, qui a requis trois (3) mois ferme contre les prévenus, les avocats de la Défense ont sollicité une application bienveillante de la loi.
Au final, le Tribunal des flagrants de délits de Dakar, après en avoir délibéré, les a reconnus coupables des faits incriminés. C’est ainsi qu’ils ont écopé chacun, en ce qui les concerne, d’une peine d’emprisonnement de six (6) mois assortis du sursis.