FOOTBALL – Coupe du Monde FIFA – Flash-back : Le jour où le pétrodollar avait fait fi du règlement !
Dans l’histoire du Football mondial, nombre d’anecdotes, tout aussi croustillantes les unes que les autres, sont relatées aux dernières générations, au compte–gouttes.
En effet, du tout premier Mondial organisé en terres uruguayennes en 1930, en passant par le désastre de l’arbitrage d’un certain 8ème de Finale Italie Vs Corée du Sud en 2002 au Mondial asiatique – coorganisé par la Corée du Sud et le Japon –, par l’arbitre MORENO, nombre d’événements marquants – faits de jeu, parti-pris manifeste, corruption à grande échelle… – ont eu à entacher tout mérite dans bien des victoires, assez étriquées d’ailleurs !
Dans la même veine, notons aussi, que bien avant l’avènement du pétrodollar dans le Football, soit le 21 Juin 1982, à Valladolid , lors du dernier match du groupe 4 de la FIFA World Cup, la France affrontait le Koweït , le « petit poucet » du tournoi.
Ainsi, les “Bleus“ menaient sur le score de 3–1. À la 80e minute, l’ancien sélectionneur des “Lions“ de la “Téranga“ Alain GIRESSE alourdissait le score, à 4–1…
Le président de la Fédération koweïtienne de Football – accessoirement frère de l’Émir – descend immédiatement sur la pelouse.
Le Cheikh Fahid AL-AHMED exigeait de l’arbitre, Miroslav STUPAR (Soviétique), qu’il annulât le but
Au motif qu’un coup de sifflet venu des tribunes aurait déconcentré ses joueurs et à la stupeur générale, l’arbitre accepta, sans rechigner !
A la fin de la journée, c’est bien la France qui s’imposait, tout de même, sur le score de 4–1 et M. STUPAR sera radié à vie pour « cette décision aberrante ».
Le Cheikh, quant à lui, mourra en 1991, pendant la “Guerre du Golfe“.
Heureusement que, de son vivant, il n’ait pas racheté, à nos jours, un club qualifié en UEFA Champions League ; sinon, à coup sûr, on aurait eu droit à un drôle de spectacle… !