Face à une avalanche de défaites, Ousmane Sonko Capitule !
La descente aux enfers continue pour Ousmane Sonko. Toutes les portes qui s’étaient ouvertes au leader de l’ex parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) se referment. Le maire de Ziguinchor a officiellement perdu son parti mais il a essuyé deux autres défaites. Le 17 novembre 2023 devait marquer la date de la «libération». Mais cette date condamne définitivement le patron de l’opposition radicale. Il lui faudrait un miracle pour échapper à la déchéance qui le guette.
Le 17 novembre est vécu comme un jour ordinaire. Les avocats de Ousmane Sonko ont une fois de plus tenté de sauver le «PROS» (Président Ousmane Sonko). Ils ont passé la journée du vendredi a plaidé la cause de leur client devant la Cour Suprême et la Haute Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Mais faut dire que leur mission a échoué à tous les niveaux. Les robes noires n’ont pas été en mesure de faire revenir le maire de Ziguinchor dans la course présidentielle du 25 février 2024.
Tout a commencé le matin du vendredi. La Cour de Justice de la CEDEAO a rendu sa décision. Et sans surprise, elle a approuvé « la dissolution du principal parti d’opposition», Pastef. Mais, elle ne s’est pas prononcée sur la radiation de Ousmane Sonko des listes électorales. Elle reconnaît que le Sénégal a bien fait de dissoudre ce parti qui est la cause des dernières manifestations violentes. Ainsi, notre pays n’a commis aucune faute en dissolvant le parti du maire de Ziguinchor. Une première défaite qui marquera la descente aux enfers du principal leader de l’opposition.
Après la CEDEAO, c’est autour de la Cour Suprême de débouter Ousmane Sonko. Le juge Aly Ciré Ba a cassé la décision du tribunal d’Instance de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration du leader de l’ex Pastef sur les listes électorales. Elle reconnaît que Sonko n’avait pas le droit d’être jugé à Ziguinchor. Et que le juge Sabassy Faye a outrepassé ses prérogatives en prononçant la réintégration du patriote en chef sur les listes électorales. C’est ainsi que la Cour a déclaré recevable le pourvoi de l’Etat du Sénégal et renvoie les deux parties au tribunal d’instance de Dakar.
Une seconde défaite pour celui qui a tenu d’une main de fer l’opposition pendant 3 années. Mais elle n’est pas la dernière. Les patriotes avaient appelé à une mobilisation générale pour le libérer. Le mot d’ordre était d’investir les rues avant 8 heures. Même le maire de Ziguinchor aurait écrit un message depuis sa cellule pour galvaniser ses troupes. Cet appel devait être le signal pour une nouvelle journée d’émeutes. Car c’était la seule manière de faire sortir Sonko du guêpier dans lequel il s’est mis.
« Je lance un appel à cette jeunesse sénégalaise, sacrifiée par Macky Sall et son régime, aux familles décimées par l’immigration irrégulière et la répression sans nom de la part de ce régime, à nos mamans éprouvées par la détention arbitraire de leurs enfants, à nos pères obligés de reprendre une activité, parfois pénible, pour subvenir aux besoins de leurs progénitures parce que privés de tout soutien. J’en appelle à tous les Sénégalais, à notre fibre patriotique et aux valeurs fondamentales de refus, à se préparer et se tenir debout ce 17 novembre pour préserver notre démocratie », avait écrit le maire de Ziguinchor dans une note parcourue par Xibaaru.
Malheureusement, l’appel de Sonko est tombé dans l’oreille d’un sourd. Le peuple sénégalais n’a pas répondu à l’appel du patriote en chef. Aucune manifestation n’a été notée dans la journée du vendredi. Les personnes qui ont fait du maire de Ziguinchor ce qu’il est aujourd’hui l’ont lâché. Même dans la capitale du Sud ce fut le calme plat. L’armée de Sonko a perdu dans son propre jeu. Comme quoi on ne peut pas passer son temps a manipuler la masse.
Le destin de Ousmane Sonko vient ainsi d’être scellé. Mame Mbaye Niang qui n’a pas lâché sa proie risque de finir le travail. Et ce sera sûrement le jeudi 23 novembre 2023. La Cour suprême va donner son avis sur le recours en annulation du jugement en appel introduit par les avocats du patriote en chef dans l’affaire de diffamation qui l’oppose au ministre du Tourisme. Un dernier round pour achever le chef de l’opposition radicale !
Chrono actu avec xibaaru