« Au mois de Février, deux vols en catimini ont été organisés pour déporter plus de 30 Sénégalais, qui étaient enfermés dans des CIE (Centres d’Internement d’Etrangers) », décrie fermement FRAPP–France Dégage Diaspora.

De leur humble avis, la précipitation de l’expulsion, qui empêche de compléter le droit à l’asile à travers des procédures établies, pour le Gouvernement sénégalais, et notamment le ministre des Affaires Étrangères Me Aïssata TALL SALL, violant, de la sorte, l’article 12.5 de la Charte Africaine des Droits de L’Homme et des Peuples.

Cet article stipule : « L’expulsion collective d’étrangers est interdite. L’expulsion collective est celle qui vise globalement des groupes nationaux, raciaux, ethniques ou religieux ».

Dans la lancée, FRAPP–France Dégage Diaspora a fait une autre révélation de taille. « Cette sinistre ministre a reconduit des accords opaques et signé de nouveaux protocoles d’accord avec l’Espagne, qui permettent des expulsions groupées », renseigne ledit Collectif jugé “antifrançais“, de l’avis de nombre de nos compatriotes.

A en croire ces activistes, les « insupportables déportations de Sénégalais se trouvant en Espagne continueront donc de plus belle, sans que ce crime odieux suscite de réactions de condamnation de la part des ONG, activistes, Partis politiques, Société civile…. etc. ».

Sur ce, FRAPP–France Dégage Diaspora s’est vivement élevé contre cet « abandon de migrants et tient à leur exprimer toute sa solidarité ». Également, FRAPP–France Dégage Diaspora appelle les migrants déportés se trouvant au SÉNÉGAL à prendre contact avec le siège, afin de coordonner au mieux de leurs intérêts, les actions nécessaires à la défense de leurs droits injustement bafoués.