Elle avait tué son mari : Les larmes d’Aïda Mbacké, cinq ans après…

Aïda Mbacké était hier devant la Chambre criminelle d’appel. Elle espère obtenir la réduction de la peine de 20 ans de prison, qu’elle a écopée en première Instance pour le “meurtre de son mari“, le nommé Khadim Diop. Rappelons que la dame avait aspergé d’essence son époux et mis le feu dans leur chambre conjugale, au moment où la pauvre victime était en train de dormir. Malheureusement, ce dernier succombera, deux jours plus tard, de ses brûlures.

C’était en novembre 2018…

 

 

Face au juge d’appel, rapporte “Enquête“, Aïda Mbacké a confessé avoir été gagnée par la “jalousie“, en apprenant que son mari avait pris une deuxième femme. Mais, a-t-elle insisté, elle n’a jamais eu l’intention de le tuer. « Khadim était mon ami, mon confident. Il était tout pour moi, a-t-elle lancé entre les sanglots. C’est à cause de ma jalousie excessive que je me suis retrouvée dans cette situation. »

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Se déclarant « seule dans (s)a souffrance », Aïda Mbacké a clamé son souhait de « retourner auprès de(s)es enfants ». Elle ajoute : « Ma vie n’a plus de sens. Ce crime est ma hantise. À chaque fois que je dois comparaître, je ne suis plus moi-même. Si ça ne dépendait que de moi, j’allais mourir et être à côté de Khadim. Je fais mon “mea culpa“ devant vous. Si ce n’était pas mes enfants, j’allais mourir. Je n’ai plus personne. Je suis seule. Un mois après mon incarcération, j’ai perdu ma mère… »

 

Mise en délibérée, le juge d’appel se prononcera sur la sentence réservée à Mme M’backé, le 28 mars prochain.