’’Le moment (NDLR : le mois de janvier) n’est pas idéal, j’en ai discuté avec les responsables de la CAF. Ça n’arrange pas les entraîneurs, les clubs aussi, tout comme les joueurs’’, a déclaré le technicien algérien.

’’Je leur ai dit que sans les joueurs, il n’y aurait pas de CAN, ce serait plutôt un CHAN (Championnat d’Afrique de Nations), il faut revoir tout ça’’, a commenté le sélectionneur algérien, champion d’Afrique en titre.

Lors d’un symposium tenu au Maroc en juillet 2017, la CAN dirigée à l’époque par le Malgache Ahmad Ahmad, avait posé sur la table la question de l’agenda de sa compétition phare.

Cela a donné lieu à son organisation à l’été en 2019 en Egypte au lieu de janvier-février, sa période traditionnelle. Si la compétition peut se tenir pendant l’été en Afrique du nord, ce serait difficile de l’organiser à cette période en Afrique centrale et occidentale, période de fortes pluies.

Des clubs comme Liverpool (élite anglaise) vont chercher un arrangement avec les Fédérations africaines pour laisser profiter le plus de temps possible de leurs internationaux.

Les Reds comptent dans leur effectif l’Egyptien Mohamed Salah, le Sénégalais Sadio Mané et le Guinéen Naby Keita, leaders de cette équipe.

A Nice (France), outre Andy Delort, on compte dans ce club deux autres internationaux algériens, Hicham Boudaoui et Youcef Atal, le Gabonais Mario Lemina qui peuvent tous manquer à leurs clubs du 9 janvier au 6 février.