DIOURBEL / À quelques semaines de l’expiration de son mandat, Malick Fall cède 20 parcelles aux daara pour les sécuriser.
Malick Fall ne s’en est pas limité là, en se proposant d’être l’avocat des daara.
Ainsi, exhorte-t-il les autorités de l’État à avoir plus d’égard envers ce secteur de l’éducation et à ses collègues maires à prévoir des écoles Coraniques dans leurs lotissements. « L’éducation est servie aussi bien dans les écoles françaises que dans les daraa. Beaucoup parmi nous ont préféré, légitimement, ce modèle pour leur progéniture. Par conséquent, ces écoles coraniques doivent être prises en compte dans les budgets. L’État n’a pas le droit de laisser en rade les daraa. Je serai toujours à la pointe du combat pour les défendre et je le fais déjà au niveau de l’Assemblée nationale. Quant aux maires, ils ont l’obligation dans chaque lotissement, de réserver leur part aux daara. Les parcelles que je viens de donner, j’espère, vont améliorer les conditions d’existence des ndongo – daara ».
Et Malick Fall, devant un parterre de maîtres coraniques d’annoncer une somme de 15 millions dans le projet budget exclusivement dédiée aux daara. « Ainsi, si un autre maire arrive, il sera obligé de vous servir ».