Demande de LP pour l’élargissement de Diomaye : À l’adresse du Chef de l’État, la réplique est donnée par son avocat !

Au cours de son entrevue accordée hier, jeudi 22 Février, à des médias sénégalais, le Président Macky SALL a évoqué la situation de Bassirou Diomaye-Diakhar FAYE, candidat à l’Élection présidentielle, dont la candidature a été validée par la Cour constitutionnelle.

En effet, le Président de la République, Son Excellence Macky SALL, a indiqué que la possibilité de l’élargissement de Bassirou Diomaye-Diakhar FAYE était envisageable, précisant que cette démarche dépendrait des avocats du candidat, qui pourraient introduire une demande de mise en liberté provisoire. Toutefois, il a souligné son souhait de ne pas s’immiscer dans cette affaire.

Telle une réponse du berger à la bergère, Me Moussa SARR, avocat du candidat des Patriotes, a exprimé une position divergente lors de son passage à l’émission “RFM Matin“, ce vendredi 23 Février. Instamment, Me SARR en a informé de sa décision de ne déposer une demande de mise en liberté provisoire pour son client. Ainsi, le dernier nommé a souligné que si le pouvoir exécutif, à travers la Chancellerie, instruisait le Parquet pour l’élargissement de taule de tous les détenus politiques, y compris Bassirou Diomay-Diakhar FAYE, cela serait une initiative louable ! Toutefois, il a rappelé que la situation des détenus politiques, y compris les libérations récentes, relevait d’une décision politique et qu’une intervention de sa part n’était pas nécessaire pour la libération de son client.

Dans la foulée, Me Moussa SARR a insisté sur le fait que la libération des détenus politiques ne requiert pas l’intervention d’un avocat, se référant à l’utilisation de l’article 128 du Code de Procédure pénale, par le Procureur de la République, pour libérer des détenus. Donc, Me SARR a affirmé n’avoir reçu aucun mandat de Bassirou Diomaye-Diakhar FAYE allant dans le sens de l’introduction d’une demande de mise en liberté provisoire, la jugeant inutile purement et simplement.

En guise de conclusion, Me Moussa SARR a souligné ce qui suit :

« L’arrestation de mon client et d’autres détenus politiques était motivée par des raisons politiques, et que leur libération devait également être une décision de l’État sénégalais, qui devrait instruire le Parquet à cet effet ».