Décès de Joseph Koto: La réaction pleine d’émotions d’El Hadji Diouf
La nouvelle du décès de Joseph Koto a provoqué une agitation abyssale chez les acteurs du football africain, en particulier au Sénégal. La disparition de l’un des plus grands acteurs du football sénégalais a laissé tous ses collègues très touchés. Bien qu’il y en ait un qui a été particulièrement touché pour de très nombreuses raisons : El Hadji Ousseynou Diouf.
L’ancien international, double Ballon d’Or Africain, n’a pas été la première personne à exprimer publiquement ses regrets mais a pris son temps pour exprimer toute ses tristesses. Peu après l’annonce du décès, El Hadji Diouf a publié sur Instagram un message très affectueux à la mémoire de son «complice».
« Le meilleur d’entre nous est parti ! Vous imaginez sans doute ma peine, mon désarroi et ma tristesse avec le départ brutal de mon grand-Frère, ami, collègue et complice Joseph Koto. Quel grand homme fût-il du haut de sa petite taille ? Joseph Koto était la bonté. Gentil, respectueux, jovial et foncièrement humain. C’était comme un père pour moi, un conseiller mais surtout un véritable pilier de notre association des anciens footballeurs sénégalais.
Ces derniers mois j’ai partagé le quotidien d’un homme bon, passionné, patriote et aimable, un homme qui est entré dans le cœur des sénégalais depuis belle lurette. Footballeur talentueux, il nous a tous fait rêver avec ses courses folles, ses chevauchées déroutantes et sa belle détente. Comme sur le rectangle vert, il nous a tous dribbler, mis un petit pont en cette après-midi de tristesse pour la grande famille du football sénégalais et africain. Joseph Koto sera irremplaçable dans le cœur des supporters de la Jeanne d’Arc, du Sénégal et du football africain.
Vas mon idole, dors du sommeil profond du guerrier. Tu as marqué ton époque, tu as suscité des vocations comme la mienne et fais chavirer nos cœurs avec ta belle carrière de footballeur et d’entraîneurs. Tu nous laisses tous orphelins, de ta bonhomie, de ton courage, de ta force de caractère, de ta joie de vivre et de ta gentillesse. Reposes en paix, tu nous manqueras à jamais, nous te pleurerons encore longtemps car tu étais le meilleur d’entre nous tous. Ta vie n’a pas été vaine. Ton fiston qui te pleure. »