Coupe du monde 2022 : Le Shakhtar demande la disqualification de l’Iran au profit de l’Ukraine

Éliminée en juin dernier en barrage par le Pays de Galles (1–0), l’Ukraine aurait pu s’offrir une jolie histoire lors du Mondial 2022. Subissant la guerre, l’Ukraine a joué avec un fort désavantage, ce que n’a pas manqué de souligner le patron du Shakhtar Donetsk Sergei Palkin.

Dans un long communiqué, le dirigeant ukrainien a demandé à la FIFA de trancher en retirant l’Iran de l’équation au profit de l’Ukraine, car le pays persique a transmis des armes qui sont utilisées dans la guerre sur le sol ukrainien.

« L’Ukraine devrait être à la Coupe du monde. L’Iran n’y mérite pas sa place ! Pendant que les dirigeants iraniens s’amuseront à regarder leur équipe nationale jouer à la Coupe du monde, des Ukrainiens seront tués par des drones iraniens et des missiles iraniens.

Près de 250 drones de ce type ont déjà attaqué des villes pacifiques d’Ukraine. Chacun d’eux a été produit, livré par les autorités iraniennes, des instructeurs iraniens et des militaires ont directement formé et géré les lancements de drones qui ont détruit des maisons, des musées, des universités, des bureaux, des terrains de sport et des terrains de jeux, et surtout, tué des Ukrainiens. Y compris les enfants. Des enfants qui rêvaient aussi de voir leur équipe nationale à la Coupe du monde.

Le Shakhtar demande à la FIFA et à l’ensemble de la communauté internationale à interdire immédiatement à l’équipe nationale iranienne de jouer à la Coupe du monde pour la participation directe du pays aux attentats terroristes contre les Ukrainiens. La place vacante devrait être prise par l’équipe nationale d’Ukraine, qui a prouvé qu’elle est digne de participer au Mondial. Avec des conditions inégales avec les autres équipes nationales lors des barrages, ils ont joué avec leur cœur.

Cette décision est historiquement et sportivement justifiée. J’exhorte tout le monde à se joindre à la pression sur la bureaucratie du football. Il suffit de répéter les erreurs de la Coupe du monde 2018 en Russie, en se cachant derrière la thèse creuse de l’apolitisme du sport. Faciliter la participation des terroristes à la Coupe du monde relève de la politique. Il est temps de mettre fin à une telle politique », peut–on lire.