Forte de ses 64 années d’existence en tant qu’État souverain, la République du SÉNÉGAL vient de fêter son accession à la Souveraineté internationale.

Peuple n’ayant qu’un seul et unique But et ne consacrant offices et liturgies qu’à la même Foi, le SÉNÉGAL demeure, à la lumière du temps, une Nation résolument tournée vers le Progrès voire l’Émergence. De l’Indépendance jusqu’au jour d’aujourd’hui, l’ancienne Capitale de l’AOF (Afrique Occidentale française), devenue une République à partir du 04 Avril 1960, a étrenné, dans sa marche victorieuse vers l’épanouissement, des exploits plus retentissants les uns que les autres.

Que peut-on retenir, de manière succincte, de ce parcours post-colonial du SÉNÉGAL ?

Une exception démocratique triomphalement réaffirmée 

Pour un État si jeune, quand on sait les âges pluriséculaires traversés par ces nombreux États occidentaux, le SÉNÉGAL n’a jamais cessé de surprendre agréablement son monde. En effet, dans une bouillonnante sous-région ouest-africaine dans laquelle putschs militaires et coups d’États constitutionnels font légion, le pays de Me Abdoulaye WADE a toujours su magnifiquement traverser les eaux troubles, qui durent malheureusement occasionner le déluge dans quelques Républiques d’Afrique, voire la catastrophe dans certains pays du Continent noir. Pour le cas d’une jeune République comme le SÉNÉGAL, le monde entier a dû se contenter, à trois reprises, d’une issue plus qu’heureuse après l’instauration d’une impasse des plus dangereuses. À la lumière d’une exception démocratique triomphalement réaffirmée, le pouvoir exécutif que légua le poète-Président SENGHOR à son dauphin Abdou DIOUF fut exercé par les Socialistes au cours de quatre décennies avec des hauts et des bas, jusqu’à l’avènement de « l’homme du 19 Mars » à partir de 2000. Sur la même lancée, en la date du 25 Mars 2012 à l’issue d’un second tour de l’Élection présidentielle, le pape du SOPI, après 26 ans d’opposition rétribués par 12 années de règne, cédait le fauteuil présidentiel au Président démocratiquement élu Macky SALL. Telle une machine à remonter le temps, la tension ambiante sur fond de chaos dangereusement pressenti a, à chaque fois, été merveilleusement ‘ dissipée telles des ténèbres ‘ et l’exception démocratique du SÉNÉGAL prouvée de manière admirable. De fraîche date, soit le dimanche 24 Mars 2024, une grande Victoire du Peuple sénégalais a été actée, avec l’Élection apaisée et transparente de Son Excellence Bassirou Diomaye-Diakhar FAYE, qui succède ainsi à Monsieur Macky SALL en tant que 5ème Président de la République du SÉNÉGAL.

De l’ancrage absolu d’un Peuple à la liberté 

Nos aïeuls ont stoïquement joué leur partition pour ce qui est de l’aspiration du Peuple sénégalais à la liberté. Du royaume du Cayor à celui du Sine, en nous souvenant des Baracks du Walo et des Bourbas du Djolof parmi d’autres souvenances splendides de notre passé, le prix accordé à la liberté a toujours été très, très cher. Ainsi, si la force apocalyptique du canon ne fit pas reculer d’une semelle le sabre des guerriers sénégalais comme Lat-Dior Ngoné Latyr DIOP, Maba Diakhou BÂ, Kolité-Ngala, Birima Meïssa Ténd Dior, c’est parce qu’aux yeux du Sénégalais, la liberté vaut une montagne de sacrifices, tout comme un océan de risques. Fort de cet enracinement profond aux valeurs civilisationnelles héritées de nos ancêtres, le Peuple sénégalais a suffisamment démontré la primeur qu’il accorde à la liberté, sous la houlette d’une Justice égale. Dans cet ordre d’idées, il y a lieu de souligner que l’époque du ‘Yalla Bākh-na’ et du ‘ndiarigne lo fékké’ semble définitivement dépassée. Sous ce rapport, toutes ces luttes farouches et très chèrement payées avec des pertes en vies humaines, des séquelles ineffaçables et des dégâts matériels inestimables de 1988 à 2024 sont à inscrire au chapitre de l’aspiration à la liberté. De Me Abdoulaye WADE, l’homme le plus diplômé du Caire au Cap, à Ousmane SONKO, leadeur charismatique d’une jeunesse engagée, sans oublier Macky SALL, figure de proue de la seconde alternance démocratique du SÉNÉGAL, le rejet de l’injustice s’est à chaque fois manifesté au moment opportun. D’ailleurs, étant de nature courtois, poli et assez aimable, le Sénégalais sait lutter âprement à temps voulu et choisit souvent, sous le signe d’un plébiscite, la survenue de l’alternance. C’est ainsi qu’à l’issue du second tour de la Présidentielle 2000, Me Abdoulaye WADE succédait à Abdou DIOUF, Macky SALL prenait le pouvoir en 2012 au terme du second tour du scrutin présidentiel, vainquant son ex mentor, et Son Excellence Bassirou Diomaye-Diakhar FAYE a miraculeusement pris le fauteuil présidentiel en cet historique dimanche 24 Mars 2024, veille de son anniversaire.

Vive le SÉNÉGAL !

ML.