Depuis quelques semaines maintenant, le Sénégal est confronté a un problème très récurent dans nos pays ici en Afrique : la cherté des denrées alimentaires.

Et le problème ne s’arrange pas avec le prix de l’oignon qui a quasi doublé au Sénégal. Mais, le ministre Aly Ngouille Ndiaye est revenu sur ce cas précis et assure que le Sénégal a largement atteint l’autosuffisance dans ce domaine. Et pour lui, « le problème serait plus une question de stockage et de transformation. »

« Ce qui est constant, c’est que le Sénégal a atteint l’autosuffisance en oignons. Il se trouve tout simplement que nous avons aujourd’hui des soucis de stockage et de transformation. Ce qui fait que nous avons des pertes post récoltes très importantes estimées entre 35 et 40 pour cent », a déclaré l’invité du “Jury du dimanche“ (“JDD“) sur “I-radio“,  de ce 13 Août.

Dans la lancée, Aly Ngouille Ndiaye de donner les véritables raisons de cette spéculation de l’oignon :

« Cela veut dire que nous produisons suffisamment d’oignons, mais le problème c’est le déficit d’unités de stockage suffisantes pour les conserver comme cela se fait dans beaucoup de pays. Il arrive que l’oignon soit conservé sur une dizaine de mois et soit utilisé juste en fonction des besoins du marché. »

A la question de savoir comment régler le problème, le ministre dira ceci :

« Le défi est de “transformer “, et de “conserver “. Et c’est dans ce sens qu’au Sénégal, nous avons quand même lancé avec le programme d’équipements de 85 milliards F CFA, pour une vingtaine d’entrepôts frigorifiques et une centaine de magasins de stockage, qui devrait être déjà un début de réponse », a–t–il renchéri.

Mieux, il a informé que d’autres programmes sont aujourd’hui à « un stade très avancé, à travers “ des négociations avec le secteur bancaire, et avec l’État “, autour d’une “concession signée avec un privé afin de permettre un stockage de près de 300 mille tonnes“. »

Aly Ngouille Ndiaye de conclure : « Nous avons encore des efforts à faire, mais le dispositif est en place. L’année prochaine, nous devrions avoir moins de tension », a–t–il  rassuré.