Casamance – Opération de déminage : Plusieurs zones libérées

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Plusieurs parties de la région naturelle de la Casamance ont été “libérées des mines et des restes explosifs de guerre“, a indiqué, hier mercredi 26 Avril, à Cap–Skirring, Guédj Diouf, Gouverneur de la région de Ziguinchor (Sud).

« Plusieurs parties de la région naturelle de la Casamance ont été libérées des mines et des restes explosifs de guerre. Des efforts assez consistants ont été fournis par l’État du Sénégal et ses partenaires. Et, les démineurs sont jusqu’à présent sur le terrain pour continuer le travail », a salué le chef de l’Exécutif régional.

En effet, Guédj Diouf s’exprimait en marge d’un atelier de plaidoyer sur les stratégies de mobilisation des ressources financières, pour soutenir le déminage humanitaire et les réinsertion et intégration socioéconomique des populations “victimes du conflit en Casamance“.

Cette rencontre était coorganisée par l’ANRAC (Agence nationale pour la Relance des Activités économiques et sociales en Casamance), le CNAMS (Centre national d’Action antimines au Sénégal) et l’ONG APRAN, en partenariat avec l’Ambassade de Suisse au Sénégal.

« Cet atelier vise à mobiliser les partenaires techniques financiers autour de la question du déminage humanitaire en vue de les amener à s’engager à accompagner l’Etat du Sénégal dans son engagement à éliminer les mines au niveau du Sénégal d’ici 2026 », a détaillé le Gouverneur de Ziguinchor.

En effet, a–t–il vite fait de constater : « Nous avons remarqué que, depuis quelques années, il y a un groupe de partenaires qui s’est engagé auprès de l’État du Sénégal, mais il était en léthargie pour des problèmes de financements ». Ce qui selon lui, « a fait que le déminage humanitaire a pris un ralentissement ».

« Nous voulons corriger cette problématique, en remobilisant les partenaires techniques financiers, au côté de l’État, pour atteindre cet objectif qui consiste à déminer les terres de la région naturelle de la Casamance et ses engins explosifs nuisibles au développement économique de la zone », a dit Guédj Diouf.

Pour sa part, Demba Keïta, Secrétaire général de l’ONG APRAN, croit savoir qu’ “il reste en Casamance 1.700. 000 mètres carrés de terres à déminer et, pour se faire, il faut six milliards de francs CFA“.

« Aujourd’hui, nous voulons pousser les partenaires pour mobiliser environ 2 milliards 900 millions de francs CFA, qui vont permettre à l’ANRAC et au CNAMS de dérouler leurs stratégies et accélérer le processus de prise en charge des populations affectées par les mines », a expliqué M. Keïta, faisant savoir qu’aujourd’hui 800 victimes ont été répertoriées en Casamance et des milliers d’autres, qui sont déplacées.

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