La situation politique en Afrique préoccupe nombre d’observateurs et citoyens de tous bords. Ainsi, depuis quelques semaines, la sortie de certains pays africains de la CÉDÉAO (Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest) occupe l’actualité centrale du Continent.

Au Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré ne donne a cet acte aucune importance. En effet, à l’occasion d’une grande rencontre avec les Forces vives de la Nation burkinabè, qu’il dirige d’une main de maître depuis l’instauration de la Transition, le jeune Capitaine a directement minimisé la sortie de la CÉDÉAO.

De l’avis du Capitaine, cette sortie est juste anecdotique, dans la mesure où les conséquences de cette sortie, notamment l’interdiction de la venue de certains aliments au Burkina Faso, ne veulent rien dire. Elle démontre qu’entre les pays de la CÉDÉAO, les échanges sont peu nombreuses car, seulement 5% des échanges les concernent. Devant l’assistance, indiscutablement acquise à la cause du Capitaine, le Président de l’autorité de la Transition a réaffirmé que « le Burkina Faso ne fera aucune concession pour ceux là qui trahiront le pays ».

Voici un extrait de la déclaration du Capitaine Ibrahim Traoré ! 

« Dernièrement, certains ont décidé d’interdire l’exportation de certains produits alimentaires vers le Burkina Faso. Nous ferons en sorte qu’à la fin de cette durée, nous interdirons l’entrée de ces produits sur notre territoire, a-t-il déclaré. Ils n’ont même pas le courage de faire comprendre au peuple qu’il y a moins de 5% d’échanges économiques entre les États de la CÉDÉAO, parce que tout ce que nous faisons venir, vient de l’espace hors de la CÉDÉAO, et tout ce que nous exportons part hors de la CÉDÉAO. »