Bombardier, Reug Reug, Balboa les vrais cachets de combattants.

 Beaucoup de Sénégalais, non-initiés du gain d’un combat en MMA, considèrent que les combattants de ce sport sont les athlètes les plus surpayés de la planète. Pourtant, il y a des combattants qui se plaignent d’être sous-payés. Alors, quelle est la vérité, tous les combattants de MMA gagnent-ils le même montant d’argent ? Et quel est le salaire moyen d’un combattant UFC ? Ils subissent à la fois un stress physique et mental pour se préparer à leurs 10 combats, mais ils restent insatisfaits de leur salaire.

Si le MMA semble être la poule aux œufs d’Or des sports de combat, elle pourrait ne pas rapporter à tous de manière équitable. En effet, le salaire du combattant varie d’une personne à l’autre. Les personnes considérées  comme des noms familiers pourraient gagner plusieurs millions de dollars en un seul combat. Alors que les combattants en devenir pourraient gagner aussi. Le monde a vu l’un des athlètes les plus célèbres et les plus riches sortir de l’UFC. Des noms comme Conor McGregor et Khabib Nurmagomedov ont gagné des millions en concourant pour la promotion.

En Europe ou aux États-Unis, on voit souvent d’anciens pratiquants du MMA, mettre en garde les sportifs : «Un combattant qui débute à l’UFC gagne 10.000 euros (environ 6.500.000 de FCFA) pour un tournoi, mais avec les taxes et le salaire de son coach, il ne lui reste pas grand-chose. La plupart ont un travail à côté, même aux États Unis». Ces alerteurs sont persuadés que la légalisation du MMA demain ne permettra pas à tous les combattants d’en vivre.

Ce qui permet aux combattants du MMA de gagner un bon cachet, ce sont surtout les primes «Fight of the Night & Performance of the Night» qui ont été rendues publiques, ainsi que les primes Reebok. De nombreux combattants les plus performants reçoivent des primes supplémentaires qui ne sont pas déclarées et les meilleurs d’entre eux obtiennent une part des PPV (pay-per-view ou paiement à la séance) auxquels ils participent.

Il y a aussi des bonus distribués à chaque évènement, pour les «combats de la soirée» et «performance de la soirée». Depuis le partenariat avec Reebok lancé en 2015 et qui a permis de quitter l’époque où chaque combattant venait dans la cage avec ses propres sponsors sur ses habits et/ou sur la bannière dans son coin, un deal avec la marque française Venum, un système de bonus basé sur l’ancienneté dans l’organisation, mais aussi sur un bon comportement lors de la fight week» (semaine du combat) permet de mettre un peu de beurre dans les épinards. Il y aussi d’autres primes.

Par exemple, un champion qui défend sa ceinture, il a une prime pour ça. Son challenger aussi à une prime. Il y a aussi une prime pour un titre, celle pour un athlète qui compte 21 combats ou plus à l’UFC et ainsi de suite jusqu’à une prime pour un athlète qui débute dans l’organisation ou présente entre un et trois combats à l’UFC, des montants tous en (légère) augmentation depuis l’arrivée de Venum. Il faut aussi préciser que l’organisation qui paie le plus dans le MMA, c’est l’UFC. Les combattants sénégalais, Bombardier, Reug Reug, Siteu, sont loin de l’UFC. Ils évoluent dans des organisations qui ne font pas encore partie des cinq majeures.