Avis sur l’homosexualité : « Chaque pays doit se donner les moyens de respecter les autres pays dans leurs croyances… », Ousmane Sonko !

Lors de la conférence conjointe, donnée avec son hôte Jean-Luc Mélenchon de la ‘France Insoumise’, l’épineuse question de l’homosexualité et du mouvement LGBTQ+ n’a pas été passée sous silence, dans la prise de parole du PM Sonko. 

Ainsi, de l’avis du président de PASTEF-Les Patriotes, « c’est à travers l’aspect culturel, qui relève souvent de la foi et qui déclenche beaucoup de passion, que chaque pays doit se donner les moyens de respecter les autres pays dans leurs croyances et leurs convictions ».

Donc, Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a nettement répondu à cette déclaration de Mélenchon :

« La crise ne peut se résoudre que par le contrôle des citoyens sur leur société ».

Selon Sonko, « Dans chaque société humaine, il peut y avoir des valeurs universelles mais, il y a des spécificités qu’il faut reconnaître et accepter ! »

Sans ambages, le chef du Gouvernement sénégalais dira ce qui suit :

« La question liée aux mœurs ou les LGBTQ+ (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) risque d’être le blocage entre le monde occidental et le reste du Globe terrestre, si elle continue à être posée de cette façon. Cette question subitement érigée en débat prioritaire au sein des opinions occidentales que nous respectons quand ça relève de leurs réalités. Cette question met en face à face des cultures, des civilisations et des systèmes politiques à la vision diamétralement opposée sur la question ».

Au final, Ousmane Sonko a ainsi conclu :

« Le Sénégal est un pays fondamentalement et optionnellement laïc. Non pas dans le sens d’un État athée, mais plutôt d’un État équidistant et respectueux de tous les cultes et d’une tolérance sociale, religieuse, ethnique. Rien, ni personne, ne remettra en cause ce modèle séculaire qui précède même l’avènement de l’État sénégalais moderne. La société sénégalaise n’est pas faite de séparation rigide de l’État et de la religion mais, d’une complémentarité contenue faisant de l’État un acteur assumé du fait religieux, qu’il encadre et finance même et des religieux indispensables à l’apaisement et la régulation de la vie politique et sociale. Il est alors évident que les velléités extérieures ne peuvent nous imposer l’importation de mode de vie contraire à nos valeurs. La question du genre revient souvent dans les programmes des structures internationales et même des accords de partenariat, devenant parfois une condition ».