Hier, dimanche 09 Juin, à l’esplanade du Grand Théâtre, Ousmane Sonko, président de PASTEF-Les Patriotes, a fait face à des militants et sympathisants.

À sa prise de parole, le leadeur des Patriotes s’est prononcé sur plusieurs sujets et n’a pas raté la Presse sénégalaise. Après cette sortie, l’homme politique a déclaré qu’  » il y a des moins que rien qui assument leur vol et veulent que personne ne parle et qu’on leur pardonne tout. Ça doit cesser !  »

En-voilà une manière pour Ousmane Sonko de dénoncer «  une culture de l’impunité dans la Presse « .

Après coup, des professionnels de la Presse ont senti des menaces qui, visiblement,  » leur sont destinées « . À l’idée d’évoquer cette brûlante actualité, la réaction du SYNPICS (Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal) ne s’est pas faite attendre. En effet, Maguette Ndong, chargé de Com’ de ce Syndicat de journalistes les appelle à la sérénité.

 » Nous avons suivi, comme tous les Sénégalais, la conférence publique d’Ousmane Sonko au Grand Théâtre. Mais, ce qui nous a le plus surpris, c’est qu’il semble pointer du doigt la Presse sénégalaise, en tout cas les journalistes de manière générale. Il profère, malheureusement, des menaces à l’encontre des journalistes « , a d’emblée regretté le journaliste du quotidien Le Soleil.

De l’avis de M. Ndong, cette déclaration pourrait être éviter dans la mesure où,  » nous acteurs de la Presse, nous avons toujours rappelé aux journalistes de faire leur travail tout en respectant les principes de ce métier « .

Toujours à propos de ces injonctions d: Ousmane Sonko à l’endroit de la Presse, Maguette Ndong a instamment rappelé ceci :

 » Il n’appartient pas à Monsieur Sonko de menacer des journalistes, qui font leur travail « .

Cependant, le chargé de Com’ du SYNPICS a bien voulu reconnaître que  » dans toute corporation, il y a des brebis galeuses. Il y ‘en a dans la Presse. Mais, pour autant cela ne peut expliquer des menaces pointées sur les journalistes. Nous rappelons tout simplement à Monsieur Sonko que les responsables de PASTEF étaient avec nous, quand ils étaient dans l’opposition. Quand on faisait des manifestations ou des sit-in, pour défendre la liberté de la Presse « .

Maguette Ndong  dit regretter les menaces du PM contre les journalistes, avant de s’interroger sur ce qui s’est réellement passé, entre-temps, pour qu’un tel comportement soit adopté par le sieur Sonko.