Attaque d’Inata : Le bilan s’alourdit, deux responsables militaires sanctionnés.
Trois jours après l’attaque contre le détachement de la gendarmerie d’Inata, dans la province du Soum, au Burkina Faso, le décompte macabre continue. Un premier bilan faisait état de 20 victimes dont 19 soldats et un civil. Vingt-quatre heures plus tard, il a été revu à la hausse pour atteindre 32 (28 militaires et 4 civils).
Au terme du Conseil des ministres de ce mercredi 17 novembre, le ministre porte-parole du gouvernement Ousseni Tamboura a donné un nouveau bilan révélant au total 53 morts. Vingt et une (21) pertes militaires supplémentaires au nombre sont venues alourdir ce tableau.
Cette évolution pourrait mécontenter davantage la population qui a battu le macadam dans plusieurs centres urbains ce mardi. En effet, plusieurs milliers de burkinabè ont manifesté pour réclamer des solutions contre l’insécurité qui règne dans le nord-est du Burkina Faso. Certains manifestants ont demandé la démission du président. Une requête qui n’est pas prête d’être satisfaite.
En revanche, des sanctions ont été prises contre des responsables militaires. Selon Burkina24, le commandant de la première région de Gendarmerie et le Commandant du Groupement du Secteur nord ont été relevés de leurs fonctions…
NKN