Après Haguibou Soumaré, Pastef pose 4 questions au président Macky Sall
En parfaite adéquation avec la Constitution et les lois du Sénégal la coalition Yewwi Askan Wi et le parti Pastef/Les patriotes ont adressé des lettres aux autorités administratives pour les tenir informées de leur volonté d’organiser respectivement un meeting (14 mars 2023 au terrain Acapes Parcelles-Assainies) et des marches pacifiques (le 15 mars 2023, sur l’ensemble du territoire national).
Des manifestations pacifiques qui ont pour but, lit-on dans un communiqué de la coalition : de demander la fin des arrestations et détentions arbitraires et la libération de tous les détenus politiques ; de demander la fin de l’instrumentalisation de la justice et le démantèlement des milices privées opérant aux côtés des forces de l’ordre ; de demander la fin de la mauvaise gestion des ressources publiques et la clarification des 7 milliards F CFA que le président Macky Sall aurait gracieusement offerts à Mme Marine Le Pen.
Ousmane Sonko et ses camarades soutiennent que les milices du pouvoir sont le seul facteur pouvant déclencher une guerre civile. Ainsi, ils interpellent les responsables de l’Alliance pour la République, particulièrement leur leader Macky Sall, sur les milices opérant en toute impunité aux côtés des forces de l’ordre. À cet effet, Pastef/Les patriotes pose quatre questions simples au président Macky Sall :
« 1- Est-il le parrain des milices qui opèrent aux côtés des forces de l’ordre ?
2- Est-ce vrai qu’il a nommé un haut gradé à la tête de ces milices et que c’est ce haut gradé, par ailleurs commandant d’autres unités, qui instruit aux forces de l’ordre de ne pas mettre hors d’état de nuire ces milices ?
3- Son fils, Amadou Sall, aurait été aperçu, à Grand-Yoff, la nuit du mardi 7 mars 2023, vers 2 h, en train de recruter des nervis. Est-ce sur instruction de son père ou de sa mère ?
4- À quand le démantèlement effectif de ces milices qui sont, aux côtés de la troisième candidature, la seule vraie menace sur la stabilité du pays et font peser de sérieux risques de guerre civile au Sénégal ? ».