AIBD – Forte hausse du trafic des passagers : Plus de 2.600.000 transportés en 2022 (Rapport)
A l’AIBD, la croissance du trafic observée, les années précédentes, s’est poursuivie en 2022, avec des “performances diverses“ selon les indicateurs du trafic, a, dans son rapport, souligné l’ANACIM (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie) .
En effet, les fortes progressions observées du trafic, après la crise, s’expliquent par la « reprise des activités » de transport aérien consécutive à la fin de la pandémie du Covid-19 et la réouverture des frontières aériennes qui s’en est suivie.
En effet, selon le document, l’année 2022 a été marquée par une forte hausse du trafic de 42%, des passagers, par rapport à 2021, avec plus de 2.600.000 passagers transportés, dépassant le volume de 2019 de 6%, après une croissance annuelle de 68% en 2021 et traduisant une augmentation de la demande dans un contexte économique favorable.
Par contre, le nombre de mouvements d’avions n’a pas encore atteint son niveau de l’avant–crise. Cependant il augmente de 16% au regard de 2021, après une augmentation annuelle de 43% en 2021, se rapprochant d’année en année de son niveau de 2019, pour se retrouver à 6% de ce dernier, en 2022. Cela reflète la volonté des compagnies à faire face à la croissance des passagers, malgré des coûts d’exploitation alourdis par le conflit russo-ukrainien.
Le trafic–fret, qui a bien résisté aux effets négatifs de la crise sanitaire, grâce notamment au transport de matériels sanitaires a « chuté de 7% après une hausse de 19% en 2021, quand son niveau avait dépassé celui de 2019 ». Ce trafic est plombé, pour l’essentiel, par une activité cargo en recul.
Les compagnies nationales (AIR SENEGAL, TRANSAIR et ARC–EN–CIEL) tiennent une place fondamentale dans l’activité de l’aéroport international “Blaise Diagne“, avec des parts de trafic importantes, occupant en effet, 31% des passagers (dont 28% pour AIR SENEGAL) et 42% du trafic des mouvements (dont 32% pour AIR SENEGAL). Ce dernier traite la totalité du trafic–fret des compagnies nationales avec 14% du trafic–fret exploité au niveau de l’aéroport.