Affaire “PRODAC“ derrière nous, place à l’affaire “Sweet Beauty Spa“ pour… ?

Ousmane Sonko candidat déclaré pour la Présidentielle sénégalaise de 2024 est au cœur de l’actualité du pays, depuis maintenant plusieurs années. Qu’il s’agit d’action politique avec ce qu’il appelle le “Némmèkou Tour“ ou d’affaire politico-judiciaires comme Sonko aime les appeler, le leadeur de Pastef–Les Patriotes est toujours en première ligne.
Comme en témoigne l’affaire “PRODAC“, qui a actuellement plongé le pays dans un climat d’instabilité très, très notable. Comme disait un célèbre chanteur français « Il suffisait d’une étincelle… ». Cette affaire aujourd’hui est derrière le leadeur de Pastef, du moins si aucun appel émanant des deux partis n’est noté. Place désormais a l’affaire de “viols répétitifs présumés avec menaces de mort“ soulevé par une certaine Adji Raby Sarr.
Pour rappel, la plaignante Adji Sarr – une femme âgée de 20 ans – qui travaillait comme masseuse, dans ledit salon de beauté, en déposant une plainte au Parquet, avait fait l’effet d’une bombe, à Dakar, et bien au–delà.
Selon la plainte de Sarr, le leadeur de l’opposition, Ousmane Sonko, l’aurait « violé à plusieurs reprises », puis l’aurait « menacée de mort ». “Sweet Beauty Spa“ n’est plus simplement que le nom d’un institut de beauté, sis quartier Sacré–Cœur, mais aussi celui d’un procès qui ne sera pas oublié de sitôt.
Cette accusation à l’encontre de Sonko, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2019, lors de laquelle il était arrivé 3ème avec 15 % des voix, et ayant d’ores et déjà annoncé et souligné, à maintes reprises, qu’il serait candidat en 2024, a bien sûr soulevé la question d’une éventuelle bataille politique, derrière la bataille juridique.
En réponse aux accusations le visant, Sonko a déclaré qu’il avait essayé diverses méthodes de physiothérapie depuis son enfance, alors qu’il souffre de douleurs au cou. Arguant manquer de moyens, pour d’autres formes de thérapies – qu’il avait jugées plus onéreuses –, Sonko a ajouté qu’il ne pouvait que se rendre à un massage régulier, notamment dans ce salon de massage suggéré par un ami. Plus tard, le chef de l’opposition a catégoriquement nié toutes les allégations et déclaré qu’il s’agissait d’une conspiration, avec à la tête l’actuel Président de la République, Son Excellence Macky Sall.
Bien qu’Ousmane Sonko avait réfuté les accusations, le processus judiciaire a officiellement commencé suite au dépôt de plainte de la dame Adji Raby Sarr au bureau du Procureur le 3 Février dernier. L’immunité parlementaire du maire de Ziguinchor a également été levée lors de la session parlementaire du 26 Février.
A ce jour, Oumar Maham Diallo, le Doyen des juges, a rendu, le 17 Janvier dernier, un avis d’ordonnance de renvoi, en vue d’un règlement définitif de cette affaire qui tient en haleine tout un pays, et bien au–delà d’autres contrées hors de nos frontières.
Pour rappel, Ousmane Sonko avait été inculpé, avec comme gravissimes accusations de « viols répétitifs et menaces de mort ». Toutefois, la date du procès n’a pas encore été fixée, pour l’affaire “Sweet Beauty Spa“.
Affaire à suivre… !