Affaire Hannibal Djim : « Le Frapp s’attend au pire à tout moment »
Mouhamed Samba Ndjim dit Hannibal est aujourd’hui encore interdit de recevoir les visites de son avocat et de son avocat et de son épouse, révèle le Frapp.
D’après le Frapp, l’agent pénitentiaire en faction à l’hôpital Principal où il est admis au service de réanimation depuis 04 jours, dit avoir reçu des instructions du directeur de la prison de Rebeuss.
« Cette décision cruelle qui transpire l’excès de zèle à grosses gouttes, viole les droits des détenus et de la défense et jure d’avec les assurances du ministre de la justice qui disait que le détenu a le droit de voir son épouse et son avocat », dénonce le Frapp.
Selon le Frapp, Hannibal DJIM est dans état très critique, avec un niveau de baisse de son taux de glycémie qui le place à la lisière de l’état de coma. Et le directeur de la prison de Rebeuss qui a instruit de ne « permettre ni à son avocat ni à son épouse de voir le camarade Hannibal Djim, craint manifestement que l’opinion et sa hiérarchie ne soit édifiées sur le niveau de dégradation de son état ».
« Arbitrairement envoyé en prison depuis aujourd’hui 189 jours, en grève de la faim pour protester contre cet arbitraire depuis 16 jours, Hannibal Djim passe aujourd’hui son quatrième jour au service réanimation de l’hôpital Principal. Voilà pourquoi le FRAPP alerte encore, et s’attend dans les heures qui viennent à ce que le pire lui soit annoncé concernant Hannibal Djim et Cheikh Bara Ndiaye, ainsi que les autres détenus politiques qui observent depuis plus de deux semaines une grève de la faim pour protester contre leur détention arbitraire », ajoute le Frapp.
Le FRAPP exige encore la libération du camarade Hannibal Djim, de Cheikh Bara Ndiaye, du chef de l’opposition sénégalaise Ousmane Sonko, de Nit Dof, de Maty Sarr Niang et de leurs plus de 1020 codétenus politiques.