Doudou Wade, ancien parlementaire, qui assurait la présidence du Groupe parlementaire ‘Démocratie et Liberté’, remet au goût du jour les gravissimes accusations de corruption visant deux éminents magistrats du Conseil constitutionnel. 

À Saly, le week-end dernier, pour assister à un atelier d’échanges sur le Système électoral, le Secrétaire Général adjoint du PDS (Parti Démocratique Sénégalais) a exigé la lumière sur cette affaire, qui est à l’origine de la décision de l’ancien Président Macky Sall de reporter l’Élection présidentielle.

À l’en croire, « il faut que ce problème soit résolu ! On ne peut accuser des magistrats de corruption, sans qu’on ne puisse mettre la lumière sur cela. Si cette corruption n’est pas avérée, que les accusateurs soient sanctionnés ! Il faut qu’il y ait une décision », a ouvertement recommandé Doudou Wade.

Sur la même lancée, M. Wade a conseillé une révision de la loi sur l’immunité présidentielle.

« Cette disposition selon laquelle le Président de la République ne peut être poursuivi, sauf en cas de haute trahison est à revoir. Je me réjouis du  jeu institutionnel, qui a abouti à l’Élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui a été très bien élu », a conclu Doudou Wade.