Accréditation : Une partie de la presse en ligne méprisée par la FSF, Aïssatou Ndiaye la source du mal ?

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Que se passe t-il exactement au niveau de la fédération sénégalaise de football ? Depuis plusieurs mois, c’est la croix et la bannière pour une certaine presse en ligne qui a toutes les peines du monde pour disposer d’accréditations lors des matches de football de l’équipe nationale.

Une anomalie sous-tendue par plusieurs micmacs autour de la délivrance dudit document, en plus d’une volonté manifeste de vouloir priver l’accès à la sélection et donc à l’information des sites internet dont Dakaractu, désormais inscrit sur une sorte de liste rouge.

Le tout impliquant, la responsabilité de la fédération à travers un de ses agents qui apparaît en première ligne : Aïssatou Ndiaye du service marketing et relations publiques.

Pas plus tard que ce vendredi 08 octobre, plusieurs médias crédibles dont Leral TV et Dakaractu ont été méprisés et pratiquement éconduits, lorsqu’il s’est agi de récupérer leurs autorisations à accéder au stade Lat Dior de Thiès pour la rencontre entre le Sénégal et la Namibie (3ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.)

Avec comme interlocutrice directe, Aïssatou Ndiaye, jusqu’aux dernières nouvelles, cheffe du département marketing et relations publiques de la FSF, les échanges n’ont pas volé très haut à cause du comportement inapproprié et des propos discourtois de cette dernière.

Refusant systématiquement de répondre aux questions de certains journalistes qui ont rempli leurs demandes en ligne, en bonne et due forme et ont fait le déplacement au siège de la fédération pour le retrait physique, elle fera montre d’une rare impertinence. « Elle n’a même pas daigné me répondre quand je lui ai demandée pourquoi on n’a pas été accrédité pour couvrir le match… Elle a estimé ne pas avoir à nous rendre compte », a déclaré Le  journaliste sportif à Leral TV qui est reparti bredouille de même que son caméraman après plusieurs minutes d’attente, en vain !

Idem pour les agents de Dakaractu, dont l’un d’entre eux a dû taper du poing sur la table pour au moins disposer d’une accréditation, après des échanges houleux avec A. Ndiaye qui s’est empressée de monter sur ses grands chevaux comme à son habitude. D’ailleurs, sa propension à raccrocher au nez ses interlocuteurs est connue de toute la presse…

Le plus scandaleux dans tout cela est qu’un membre de la cellule communication de la fédé, après avoir avoué son impuissance devant ladite situation, proposera même à des journalistes de se rabattre sur l’achat de billets (entre 10.000 et 20.000 FCFA), à défaut d’être accrédités.

Une honteuse proposition à laquelle s’est finalement rabattue à contrecœur, Dakaractu, dont le cadreur, séance tenante, a acheté un billet donnant accès à la tribune couverte à 10.000 FCFA, pour au moins, accéder au stade le jour du match, sous peine de passer complètement à côté de la couverture médiatique de cette importante rencontre en vue des échéances futures des Lions.

Un scandale inouï qui s’est produit au lendemain de l’autorisation accordée par la FIFA à la FSF pour accueillir jusqu’à 2.000 spectateurs au stade Lat Dior lors du match face à la Namibie ce samedi 09 octobre. Un signe d’espoir avec la pandémie de la Covid-19 qui a considérablement reculé au Sénégal. Pourtant, c’est cette même pandémie qui est agitée à tort et à travers par la fédération pour imposer des quotas à la presse sénégalaise sujette à des restrictions abusives au moment où les invitations à des « VIP » sont balancées à tout va !

Les nombreuses réclamations et dénonciations faites auprès de la fédération sénégalaise dont les plus hautes instances ont bel et bien connaissance de la situation, n’ont pour le moment servi à rien. Pourtant, tout porte à croire que le précieux sésame est parfois délivré sur la base de critères totalement subjectifs voire inéquitables. Le tout, toujours sous la houlette de la très contestée et décriée, Aïssatou Ndiaye dont les fonctions et les véritables prérogatives restent à être déterminées au sein de l’instance dirigeante du football sénégalais.

Ce qui nous pousse à nous poser des questions sur ces points précis : Quel est le véritable rôle de la dame en question ? ? Quelle est la responsabilité de l’Association Nationale de la Presse Sportive (ANPS) dans cette situation dont la sournoiserie et la gravité sont incommensurables ?

Des interpellations qui reviendront inexorablement sur la table d’Augustin Senghor dont le nouveau mandat démarre après une forte demande de rupture concernant certaines pratiques. Et surtout, une grande attente des Sénégalais en terme de trophée, la CAN pour ne pas la nommer.

Aujourd’hui, dans la plupart des pays, notamment européens, ces questions sont réglées depuis belle lurette. Les associations de presse sportive étant chargées, en partie, ou en tous cas associées à la délivrance des accréditations destinées aux médias affiliés et crédibles…

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